Le transporteur aérien européen SAS AB réclame 77 M$ US à Bombardier (T.BBD.B) en guise de compensation pour des pertes et des manques à gagner causés par des incidents impliquant des avions à turbopropulsion de la mutinationale montréalaise.

Le transporteur aérien européen SAS AB réclame 77 M$ US à Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] en guise de compensation pour des pertes et des manques à gagner causés par des incidents impliquant des avions à turbopropulsion de la mutinationale montréalaise.

Le mois dernier, SAS a cloué au sol l'ensemble de sa flotte d'appareils Q400 après que deux incidents se soient produits en Lituanie et au Danemark.

Dans les deux cas, des problèmes de train d'atterrissage ont été signalés, mais heureusement, il n'y a pas eu de blessé.

Le porte-parole de SAS, Hans Ollongren, explique que les incidents ont été causés par des composantes qui ne figurent pas au manuel d'entretien remis à la compagnie. Il estime donc que la responsabilité des bris doit être imputée à Bombardier Aéronautique.

SAS, dont le siège social est situé à Oslo, en Norvège, entend amorcer bientôt des discussions avec l'avionneur montréalais à propos de cette compensation réclamée. Aucune menace de poursuite judiciaire n'a été publiquement évoquée jusqu'ici.

SAS n'a recommencé que ce mercredi à remettre en vol ses Q400 après trois semaines d'interruption pour fins d'inspections.

La flotte de Q400 de Bombardier s'élève à 165 appareils à travers le monde.

À la suite des incidents du Danemark et de la Lituanie, Bombardier et Goodrich, le manufacturier du train d'atterrissage du Q400, avaient recommandé que les aéronefs qui ont décollé et atterri plus de 10 000 fois soient cloués au sol en attendant d'être inspectés.