Les milles Aéroplan ne sont plus éternels.

Les milles Aéroplan ne sont plus éternels.

C'est l'effet de deux autres changements annoncés en octobre dernier, des modifications qui ont suscité des réactions négatives chez les membres du programme Aéroplan.

La directrice de la Réputation de l'entreprise, Michèle Meier, estime toutefois que ceux-ci ont mal compris l'essence des changements.

Aéroplan a annoncé qu'elle éliminera les milles des comptes inactifs pendant une période de 12 mois. Aéroplan a également annoncé que les milles auront désormais une date de péremption, soit sept ans après la date d'accumulation.

«Les gens ont confondu les deux règles et ont cru qu'ils devaient utiliser leurs milles à l'intérieur d'une année», déplore Mme Meier.

Elle soutient qu'il est facile de respecter la première règle, soit d'avoir au moins une transaction en 12 mois, compte tenu du nombre toujours plus élevé de partenaires au programme.

«Pas besoin de dépenser des milliers de dollars, vous pouvez simplement aller faire le plein chez Esso», lance-t-elle.

Elle soutient qu'il ne convient pas non plus de s'inquiéter au sujet de la deuxième règle, soit l'utilisation des milles à l'intérieur d'une période de sept ans.

Un délai «raisonnable»

«En moyenne, un mille accumulé est utilisé après deux ans et demi, indique-t-elle. Une règle de sept ans, c'est donc très raisonnable.»

La directrice de la Réputation de l'entreprise explique qu'Aéroplan a adopté ces nouvelles règles pour favoriser un meilleur roulement des milles.

Plus les membres accumulent et échangent des milles, plus le programme est attrayant aux yeux de partenaires potentiels. Et plus il y a de partenaires, plus le programme est intéressant aux yeux des membres, soutient-elle.

Quoi qu'il en soit, Aéroplan estime qu'environ 17% des milles accumulés ne sont jamais échangés. C'est un pourcentage que la société souhaite maintenir: si les membres échangeaient davantage de milles, la marge de profit d'Aéroplan chuterait.

Par contre, si les membres échangeaient moins de milles, le rythme des transactions diminuerait, ce qui rendrait le programme moins attrayant aux yeux des partenaires.

«On veut que ça roule», lance Mme Meier.