La Banque Royale du Canada (T.RY) inscrira une dépréciation supplémentaire reliée à sa position dans un assureur d'obligations qui, aux États-Unis, éprouve des difficultés financières.

La Banque Royale du Canada [[|ticker sym='T.RY'|]] inscrira une dépréciation supplémentaire reliée à sa position dans un assureur d'obligations qui, aux États-Unis, éprouve des difficultés financières.

C'est ce qu'a indiqué le chef de la direction financière de l'institution, Janice Fukakusa, mardi.

L'exposition de la banque à l'assureur d'obligations avait été divulguée pour la première fois dans son plus récent bilan trimestriel, déposé le 30 novembre. À ce moment, l'institution avait inscrit une dépréciation avant impôts de 357 M$, soit 160 M$ après impôts.

Depuis, la situation de l'assureur s'est aggravée, ce qui a forcé la banque canadienne à radier le reste de la valeur de sa position, a affirmé Mme Fukakusa, mardi, lors d'une conférence téléphonique organisée dans le cadre d'un congrès du secteur des services financiers, à Toronto.

Mme Fukakusa a affirmé que la valeur du marché de la position était de 104 M$ à la fin d'octobre, alors que la Banque Royale clôturait son quatrième trimestre et son exercice 2007.

«Si c'était 104 M$ à la fin d'octobre, il est possible que cela ait augmenté depuis, et la charge liée à ce montant pourrait ultimement être de moins de 10 cents l'action», a affirmé Brad Smith, analyste de la firme torontoise Blackmont Capital.

«S'il s'agissait d'un montant important, ils l'annonceraient à l'avance. En raison de la façon dont ça sort (...) je soupçonne que vous ne le remarquerez même pas dans les résultats», a-t-il ajouté.

Beja Rodeck, porte-parole de la Banque Royale, a indiqué que cette dernière n'émettrait pas de communiqué à ce sujet parce qu'il ne s'agit pas d'une question de grande importance.

La banque doit rendre publics les résultats de son premier trimestre de l'exercice 2008, le 29 février.

Les investisseurs ont réagi aux dépréciations annoncées par les banques canadiennes relativement à la chute du marché américain des prêts hypothécaires à risque, et le cours de l'action de la Banque Royale est d'environ 20% inférieur aux sommets atteints lors de la dernière année.