Les marchés boursiers ont bien réagi, jeudi, aux propos de Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale américaine, affirmant que celle-ci est prête à utiliser agressivement les taux d'intérêt pour éviter que l'économie nationale passe en mode récession.

Les marchés boursiers ont bien réagi, jeudi, aux propos de Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale américaine, affirmant que celle-ci est prête à utiliser agressivement les taux d'intérêt pour éviter que l'économie nationale passe en mode récession.

À la Bourse de Toronto, le S&P/TSX a progressé de 62,69 points à 13 642,63 alors que, comme la veille, l'indice avait d'abord reculé de plus de 100 points avant de se redresser.

Aux États-Unis, malgré l'affirmation de M. Bernanke, le marché demeure préoccupé depuis le mauvais bilan de l'emploi sorti le 4 janvier, et se demande si les États-Unis sont déjà en récession ou s'en vont de ce côté. À Wall Street, l'indice Dow Jones des 30 industrielles a crû de 117,78 points à 12 853,09.

Le dollar canadien a terminé en hausse, avec un gain de 0,24 ¢ US à 99,27 ¢ US après avoir de nouveau ouvert la séance en chutant sous les 99 ¢ US.

À la cote new-yorkaise, le brut de référence a poursuivi son repli, cédant 1,96 $ US à 93,71 $ US le baril, les négociants estimant que la demande en carburant risque tomber à cause du ralentissement appréhendé de l'économie en général.