Les investissements en recherche et développement au Canada ont diminué l'an dernier de 3,8% au sein des entreprises disposant des plus importants budgets pour ce type de dépenses, indique une étude publiée lundi.

Les investissements en recherche et développement au Canada ont diminué l'an dernier de 3,8% au sein des entreprises disposant des plus importants budgets pour ce type de dépenses, indique une étude publiée lundi.

Selon Ron Freedman, le chef de la direction de Research Infosource, la firme qui a mené l'enquête, le secteur des entreprises ne se place pas en bonne position pour son avenir. Il qualifie la situation de «décevante».

L'étude indique que les 100 entreprises canadiennes disposant des plus importants budgets de recherche et développement ont investi 11,4 G$ en 2006, un recul après deux années de croissance modeste.

La part des dépenses représentées par la recherche et le développement dans leur budget total a reculé de 3,7 à 3,5%.

Le classement des sociétés ayant le plus investi est demeuré inchangé même si six des neuf premières entreprises y figurant ont réduit leurs dépenses dans ce domaine.

Nortel Network [[|ticker sym='T.NT'|]] conserve le premier rang, aves des dépenses de 2,2 G$ en 2006, une réduction de 2,2% par rapport à 2005.

L'entreprise devance BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]], qui a investi 1,4 G$, un recul de 13%.

Magna International [[|ticker sym='T.MG.A'|]] occupe la troisième place à 652 M$, une baisse de 20,8% par rapport à l'année précédente.

Suivent dans l'ordre Pratt & Whitney (481 M$), ATI Technologies (458 M$) , IBM Canada (360 M$), Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] à 249,5 M$, Énergie atomique du Canada (246,1 M$) et Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] à 196,2 M$.