La papetière Domtar (UFS) dégage un mince profit au premier trimestre malgré les pressions inflationnistes qui affectent son secteur.

La papetière Domtar [[|ticker sym='UFS'|]] dégage un mince profit au premier trimestre malgré les pressions inflationnistes qui affectent son secteur.

La compagnie montréalaise déclare un profit de 36 M$ ou 7 cents par action pour la période de trois mois qui s'est terminée le 30 mars. Un an plus tôt, Domtar empochait un profit de 49 M$.

Les ventes ont progressé de 58% à 1,7 G$.

«Nos résultats financiers du premier trimestre ont subi l'effet d'une hausse plus forte que prévu de l'inflation touchant les matières premières, laquelle n'a été que partiellement contrebalancée par les hausses de prix mises en oeuvre vers la fin du trimestre», indique Raymond Royer, PDG de Domtar.

«Néanmoins, dit-il, nous avons pu maintenir l'équilibre de notre système de production de papier grâce à un ratio expéditions-production supérieur à 100%, qui a entraîné une réduction des stocks de papier.»

La papetière prévoit que les coûts des matières premières et de l'énergie vont continuer à l'affecter et qu'elle travaille à ajuster sa production pour l'aligner sur la demande.

Le trimestre a aussi été marqué par le renversement d'une provision de 23 M$ après la résiliation d'un contrat défavorable, par des coûts de 8 M$ pour les synergies et l'intégration après la fusion, ainsi que par 1 M$ en coûts de fermeture et de restructuration.

Pour le premier trimestre, les activités de Domtar ont généré des flux de trésorerie de 27 M$, contre 91 M$ à la même période un an plus tôt.

La dette à long terme s'élevait à 2,16 G$ au 30 mars, une baisse de 2,6% depuis la fin de décembre. Aux mêmes dates, l'encaisse et les équivalents ont reculé de 14 M$ pour s'élever à 57 M$.

L'action de Domtar a clôturé à 5,92 $ US lundi à la Bourse de New York.