Le fabricant de meubles Shermag (T.SMG) demande à la Cour supérieure du Québec la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers.

Le fabricant de meubles Shermag [[|ticker sym='T.SMG'|]] demande à la Cour supérieure du Québec la protection de la loi sur les arrangements avec les créanciers.

La compagnie sherbrookoise précise que la demande annoncée lundi touche les filiales suivantes: Jaymar Furniture, Scierie Montauban, Mégabois, Shermag Corporation et Jaymar Sales Corporation.

Le fabricant poursuivra ses activités avec l'équipe de direction déjà en place et il propose la supervision du syndic RSM Richter.

Le prêteur Wachovia a accepté de financer l'exploitation.

Pendant ce temps, Shermag doit se restructurer avec l'aide de RSM Richter afin de développer et déposer un plan d'arrangement avec ses créanciers.

Déclarant des pertes annuelles depuis 2005, Shermag est durement touchée par le ralentissement du secteur immobilier américain, la force du dollar canadien et la concurrence internationale.

Au troisième trimestre, la compagnie triplait presque sa perte à 22,3 M$ ou 1,67 $ par action sur des ventes en baisse de 38% à 25 M$.

Le 7 février dernier, l'investisseur Clarke proposait de privatiser le fabricant. La compagnie de Halifax, qui détenait 20% des actions, voulait mettre la main sur la totalité des actions qui lui échappaient. Mais le prix (non dévoilé) a été jugé insuffisant.

Le 10 décembre, Shermag annonçait la fermeture de quatre usines.

Et le 20 novembre dernier, Jeffrey Casselman a démissionné à titre de PDG. C'était moins de deux mois après l'arrivée de George Armoyan, PDG de Clarke, au conseil de Shermag.

L'action du spécialiste du meuble valait 35 cents ces derniers jours à la Bourse de Toronto. Le TSX a suspendu les transactions sur le titre de 12h40 à 14h30 lundi.