Tembec (T.TBC) a annoncé mercredi matin que son plan de recapitalisation annoncé le 19 décembre est appuyé par des porteurs de billets détenant 66% des billets émis, pour une valeur de plus de 795 M$ US.

Tembec [[|ticker sym='T.TBC'|]] a annoncé mercredi matin que son plan de recapitalisation annoncé le 19 décembre est appuyé par des porteurs de billets détenant 66% des billets émis, pour une valeur de plus de 795 M$ US.

Cette annonce arrive alors qu'on apprenait mardi que les détenteurs de billets de Tembec étaient unis dans leur opposition au plan de recapitalisation concurrent soumis par la société Jolina Capital contrôlée par l'homme d'affaires Lino Saputo. Jolina détient 19,4% de Tembec.

La proposition déposée par le conseil d'administration et les dirigeants de Tembec, qui prévoit la conversion d'une tranche de 1,2 G$ US de sa dette en nouvelles actions, devra être acceptée par les deux tiers des détenteurs de billets et actionnaires de la compagnie lors d'assemblées extraordinaires distinctes, le 22 février.

«Tembec a reçu des conseillers financiers du comité informel des porteurs de billets un avis écrit aux termes duquel ceux-ci réitèrent le soutien continu du comité à l'égard de la recapitalisation», a indiqué l'entreprise par voie de communiqué, mercredi.

Les porteurs de billets admissibles qui désirent participer au nouveau prêt de 300 M$ US devant être consenti à Tembec doivent se manifester avant le 15 février 2008.

La date d'audition de la demande d'ordonnance du tribunal approuvant la recapitalisation a été fixée au 27 février. La recapitalisation devrait être mise en oeuvre le 29 février, a souligné la compagnie forestière.

Tembec a indiqué mercredi matin qu'elle continuera de solliciter et d'obtenir d'autres appuis à l'égard de la recapitalisation.

Si sa proposition est rejetée, l'entreprise se placera vraisemblablement à l'abri de ses créanciers, ce qui leur permettrait de tenter de procéder à une recapitalisation.

Certains détenteurs de billets se demandent pourquoi les actionnaires devraient conserver une participation de 5 pour cent dans l'entreprise, tel que prévu par le plan de la direction de l'entreprise, puisque cette participation perdrait pratiquement toute valeur si l'entreprise se place à l'abri de ses créanciers.