Après avoir connu des années difficiles, la société de portefeuille Hydro Ottawa a remonté la pente en 2007, remettant des dividendes de 16,3 millions $ à la Ville d'Ottawa.

Après avoir connu des années difficiles, la société de portefeuille Hydro Ottawa a remonté la pente en 2007, remettant des dividendes de 16,3 millions $ à la Ville d'Ottawa.

Il s'agit de 2 millions $ de plus que ce que la société avait anticipé, souligne le rapport annuel d'Hydro Ottawa présenté, hier, au conseil municipal.

Il s'agit d'un revenu net de plus de 27 millions $ pour l'an dernier. C'est sans compter la vente de sa filiale Telecom Ottawa qui a généré des dividendes de 12 millions $.

La présidente et directrice générale d'Hydro Ottawa, Rosemarie Leclair, ne croit pas que la vente de Telecom affectera trop les revenus de la société pour 2008-2009.

"La vente de Telecom aura un effet sur nos revenus, car nous n'aurons plus cette source de revenu, mais en même temps, nous avons eu les revenus pour la vente, alors pour 2009, on espère un rapport semblable."

Mme Leclair ajoute que la Ville a réalisé un rendement important sur son investissement dans le groupe d'entreprise d'Hydro Ottawa avec un retour moyen sur équité de 9 % au cours de cette même période.

En combinant le rendement sur les capitaux propres de la Ville et les dividendes qui lui sont versés, la valeur accumulée de l'entreprise a augmenté d'environ 100 millions $ depuis 2005. Ce chiffre devrait selon elle atteindre 140 millions $ d'ici la fin de 2008.

Hydro Ottawa prévoit que la stratégie de croissance permettra d'augmenter la valeur de l'entreprise de 135 à 165 millions $ en cinq ans et de porter les dividendes versés à la Ville de 71 millions $ à 74 millions $ sur un revenu net de 117-127 millions $ au cours de la même période.

La présidente d'Hydro Ottawa a aussi dû donner l'heure juste à certains conseillers, dont Marianne Wilkinson et Steve Desroches qui souhaitent voir l'enfouissement sous-terrain de plus de fils électriques.

"On nous en demande beaucoup, dit-elle, des partenariats c'est important, mais en même temps nos fonds sont limités et les projets pour les lignes sont très coûteux."

dlahaye@ledroit.com