L'entreprise montréalaise CAE (T.CAE) est sur le point de décrocher un contrat de 600 M$ du gouvernement du Canada.

L'entreprise montréalaise CAE [[|ticker sym='T.CAE'|]] est sur le point de décrocher un contrat de 600 M$ du gouvernement du Canada.

L'entente porterait sur la formation de pilotes d'avions et d'hélicoptères de la Défense nationale, selon ce que rapporte mercredi le Globe and Mail.

En 2006, le gouvernement s'apprêtait à confier la formation à deux entreprises américaines, Lockheed-Martin et Boeing. Cependant, tôt en 2007, Ottawa annonçait que le contrat de formation dans le cadre de l'achat pour 10 G$ de nouveaux appareils pour la Défense ne serait octroyé qu'à une seule entreprise.

Le mandat serait confié à CAE dès le mois prochain, d'écrire le journal, afin d'enseigner aux pilotes des nouveaux avions Hercules et des nouveaux hélicoptères Chinook.

CAE, qui célèbre son 60e anniversaire cette année, est connue pour son travail dans le domaine des technologies de simulation et de modélisation et dans celui des solutions intégrées de formation destinées à l'aviation civile et aux forces de défense.

Environ 6000 personnes travaillent dans ses 75 installations réparties dans 20 pays.

L'an dernier, une porte-parole de CAE, Nathalie Bourque, avait nié que l'entreprise avait appliqué un intense lobby afin que le contrat de formation ne soit accordé qu'à une seule entreprise plutôt qu'à deux.

Toutefois, le Globe and Mail dit avoir obtenu des documents en vertu de la Loi d'accès à l'information qui démontreraient que CAE a soumis par écrit au gouvernement, en deuxième moitié d'année 2006, une proposition en ce sens.

La multinationale montréalaise aurait promis qu'un regroupement de la formation serait plus efficace et moins dispendieux.

CAE prétendait aussi que les militaires canadiens seraient ainsi formés au Canada par des Canadiens et que l'expertise de formation acquise par l'entreprise pourrait ultérieurement être exportée.