Le monde des papetières et forestières semble en lente rémission après des années de vaches maigres et au moins un administrateur d'Abitibi-Consolidated fait preuve de confiance en achetant.

Le monde des papetières et forestières semble en lente rémission après des années de vaches maigres et au moins un administrateur d'Abitibi-Consolidated fait preuve de confiance en achetant.

Hans Black a mis la main sur un bloc de 10 000 actions pour 3,23 $ chacune sur le marché le 5 mars. Il a presque doublé sa position, détenant maintenant 23 001 actions de la forestière.

Depuis son achat, le titre a peu bougé, et il s'échangeait à 3,23 $ lundi matin à la Bourse de Toronto. Il avait même baissé depuis la fin de janvier, alors qu'il atteignait presque la barre des 4 $.

Le monde forestier se porte tout de même mieux qu'auparavant. Le conflit du bois d'oeuvre a été réglé et les remboursements de droits prélevés par les États-Unis ont donné des profits aux entreprises comme Abitibi-Consol.

Toutefois, cette dernière déclarait une perte de 22 M$ au quatrième trimestre, des résultats où l'impact du remboursement des droits s'est sont fait sentir.

Les récentes nouvelles sur l'industrie ont été accompagnées d'un vent de consolidation.

Le 29 janvier, l'entreprise annonçait sa fusion avec l'américaine Bowater. En faisant cette annonce, elle entrait dans le sillage de Domtar, dont la fusion avec Weyerhaeuser vient tout juste de se compléter.

Parmi les autres raisons qui pourraient stimuler la confiance des investisseurs se trouve l'affaiblissement récent du dollar canadien par rapport au billet vert américain. Le huard s'échangeait à 85,54 cents US en fin de matinée lundi.

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