Un taux de chômage qui se balade autour de 4 %. «Que dire de plus de l'économie de Québec et du dynamisme des entrepreneurs locaux?», lance Jacques Tanguay.

Un taux de chômage qui se balade autour de 4 %. «Que dire de plus de l'économie de Québec et du dynamisme des entrepreneurs locaux?», lance Jacques Tanguay.

L'homme d'affaires n'est pas que le vice-président et directeur général d'Ameublements Tanguay (1200 personnes).

Le nom de Jacques Tanguay est aussi associé à tout ce qui bouge dans le sport de haut niveau à Québec: les Remparts, l'équipe de football du Rouge et Or de l'Université Laval et le Challenge Bell.

Et c'est vers Jacques Tanguay que se sont tournés les gouvernements quand est venu le temps de sauver les Championnats mondiaux de hockey de 2008 du naufrage.

À croire que tout ce qui marche à Québec porte la mention Tanguay!

«Oui, notre implication dans le sport nous procure beaucoup de visibilité, mais nous ne sommes jamais seuls à monter au front. Nous avons toujours pu compter sur l'apport d'entrepreneurs locaux», affirme-t-il.

«Par exemple, pour s'occuper de l'hébergement lors des prochains Championnats mondiaux, j'ai passé un coup de fil à Alain April, du Château Bonne Entente, pour qu'il prenne le dossier en charge.»

«Et pour le transport, j'ai demandé à Hugo Gilbert, du groupe Intercar, de s'en charger. Ils ont dit oui rapidement. Pas seulement parce que ça va être bon pour leur business, mais surtout parce qu'ils ont la région à coeur. On ne peut se permettre de rater notre coup avec cet événement.»

Avec l'apport des autres paliers de gouvernement, la Ville de Québec a joué un rôle déterminant en mettant en place au cours de la dernière décennie un climat propice au développement économique.

«Qu'il suffise de regarder ce qui a été fait dans le Vieux-Port pour accueillir les croisiéristes», illustre-t-il en soulignant que le plus grand mérite de la Ville aura été d'avoir refait une beauté à Québec.

Pour maintenir son élan, Québec aura-t-elle besoin d'un grand projet mobilisateur?

Comme le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey ou la venue d'une formation de la Ligue canadienne de football. Ou la tenue des Jeux olympiques. Pas du tout, tranche Jacques Tanguay.

Le retour des Nordiques, il y croira seulement quand un promoteur mettra de l'argent sur la table. Quant aux Jeux olympiques, Québec a laissé passer sa chance.

«On a échappé ceux de 2002. On aurait dû continuer la bataille. Aujourd'hui, je pense que l'on va laisser la jeune génération s'approprier le dossier.»