Décédée au début du mois, Leona Helmsley, la magnat de l'immobilier qui était surnommée la «reine des avares», n'a pas failli à sa réputation même dans la mort en privant d'héritage deux de ses petits-enfants au profit... de son chien.

Décédée au début du mois, Leona Helmsley, la magnat de l'immobilier qui était surnommée la «reine des avares», n'a pas failli à sa réputation même dans la mort en privant d'héritage deux de ses petits-enfants au profit... de son chien.

«Trouble», le bichon maltais de Leona Helmsley, doit recevoir 12 millions de dollars, la plus grande partie de l'héritage de l'ancienne propriétaire d'un empire immobilier comprenant la gestion de l'Empire State Building à New York, selon le testament dévoilé mardi devant un tribunal new-yorkais.

À sa mort, le petit chien blanc et désormais millionnaire, devra être enterré auprès de sa maîtresse et de son mari, Harry, décédé en 1997.

Le frère de la défunte, qui a la garde de «Trouble» selon la volonté testamentaire, a reçu 10 millions de dollars.

Deux petits-fils recevront chacun 5 millions de dollars mais à la condition d'aller se recueillir au moins une fois par an devant la tombe de leur père. Les deux autres petits-enfants ne recevront pas un cent «pour des raisons connues par eux», précise le testament.

Morte à l'âge de 87 ans, Leona Helmsley et son époux Harry dirigeaient un empire foncier d'une valeur de 4 milliards de dollars.

En 1992, elle avait été condamnée à une peine de prison pour évasion fiscale. «Nous ne payons pas d'impôts. Il n'y a que les petites gens qui paient des impôts», se serait-elle vantée.