Une enquête officielle a confirmé que les géants américains du fast-food McDonald's (MCD), Kentucky Fried Chicken et Pizza Hut, versaient dans le sud de la Chine des salaires trop bas à leurs travailleurs à temps partiel, enfreignant les lois du pays, rapporte mercredi le hina Daily.

Une enquête officielle a confirmé que les géants américains du fast-food McDonald's [[|ticker sym='MCD'|]], Kentucky Fried Chicken et Pizza Hut, versaient dans le sud de la Chine des salaires trop bas à leurs travailleurs à temps partiel, enfreignant les lois du pays, rapporte mercredi le hina Daily.

«Une enquête conjointe du syndicat et des autorités chargées de l'emploi a confirmé les pratiques illégales de ces compagnies», a affirmé mardi Li Shouzhen, un responsable de la Fédération syndicale de Chine (ACFTU), syndicat unique affilié au parti communiste au pouvoir, cité par le journal.

Ces pratiques avaient été dénoncées par un journal du sud de la Chine qui, en enquêtant à Canton, avait trouvé que McDonald's y payait ses travailleurs à temps partiel 4 yuans de l'heure (moins de 52 cents US, KFC 4,7 yuans et Pizza Hut 5 yuans, alors que le salaire minimum est de 7,5 yuans dans la capitale de la province du Guangdong.

McDonald's n'a pu être joint mercredi par l'AFP, tandis qu'un porte-parole du groupe Yum! (KFC, Pizza Hut) a simplement indiqué que le groupe attendait les résultats officiels de l'enquête.

Dans le China Daily, Li a précisé que l'ACFTU avait demandé à sa branche du Guangdong de négocier avec les fast-food au nom de leurs 3000 salariés à temps partiel.

Les mois prochain, a-t-il dit, le syndicat et le ministère du Travail lanceront une nouvelle étude à l'échelle nationale sur les salaires minimums et contrats de travail dans les entreprises.

La centrale, qui revendique 150 millions de membres, «combattra sans faillir toute pratique violant les droits des travailleurs», a-t-il affirmé.

Cependant, le syndicat officiel chinois, le seul autorisé par le pouvoir communiste, a été souvent critiqué par les associations internationales de défense de droits de l'Homme pour avoir favorisé les intérêts économiques des entreprises aux dépens des droits des travailleurs.