Le gestionnaire vedette Alan Radlo vient de quitter Fidelity Investments Canada, ce qui pourrait nuire à la société de placement, rapporte le Globe and Mail.

Le gestionnaire vedette Alan Radlo vient de quitter Fidelity Investments Canada, ce qui pourrait nuire à la société de placement, rapporte le Globe and Mail.

Décrit comme le «visage» de Fidelity au Canada, M. Radlo y travaillait depuis 17 ans et était responsable d'environ le quart des 37,5 G$ d'actifs sous gestion de l'entreprise. Il gérait de près trois fonds importants.

Selon des sources du Globe, les manières de l'homme de 50 ans divergeaient de plus en plus par rapport à la culture de Fidelity.

Par exemple, Alan Radlo était un investisseur expressif qui aimait commenter les titres qu'il détenait, alors que la compagnie était considérée comme «bureaucratique» et peu bavarde.

Le milieu financier s'attend à ce que M. Radlo, décrit par des amis comme un bourreau de travail, lance son propre fonds d'investissement en 2007.

Fidelity Investments Canada, filiale de l'américaine Fidelity Investments, a indiqué qu'une équipe expérimentée remplacerait Alan Radlo sans délai.

Le gestionnaire part après une longue période de reconstruction pour l'entreprise torontoise.

Sous la présidence de Robert Strickland, cette dernière a investi dans le marketing et la publicité, lancé de nouveaux produits et amélioré ses relations avec les conseillers financiers.

M. Radlo et les fonds qui lui étaient confié étaient peu impliqués dans ces changements.

Les efforts semblent avoir porté fruits, Fidelity rapportant des ventes nettes de fonds de 430,7 M$ pour les 11 premiers mois de 2006. À la même période en 2005, elle faisait état de retraits nets de 1,2 G$.

Mais des observateurs considèrent que le départ de M. Radlo reste une mauvaise nouvelle pour la compagnie.

«Le gestionnaire vedette s'en va, et c'est difficile de ne pas voir ça comme une perte, a déclaré au Globe Peter Loach, analyste de fonds chez BMO Nesbitt Burns. Est-ce que c'était la personne qui générait les rendements ou l'organisation ? Mon expérience me permet de vous dire que ce sont les gens qui font la différence.»