Bell Mobilité pourra finalement aller de l'avant avec les travaux visant à ériger une nouvelle tour pour son signal sans fil dans le nord de la ville de Trois-Rivières. Après avoir demandé d'interrompre les travaux, voilà que les autorités municipales viennent de redonner le feu vert à l'entreprise.

Bell Mobilité pourra finalement aller de l'avant avec les travaux visant à ériger une nouvelle tour pour son signal sans fil dans le nord de la ville de Trois-Rivières. Après avoir demandé d'interrompre les travaux, voilà que les autorités municipales viennent de redonner le feu vert à l'entreprise.

On a en effet craint, alors que les travaux étaient pourtant commencés, que la nouvelle tour aurait pu nuire à la circulation aérienne dans les environs de l'aéroport.

"On avait une inquiétude parce que si on envisageait la possibilité d'avoir des appareils avec des systèmes d'atterrissage automatique, on se disait que ça pouvait peut-être poser problème pour l'aéroport", explique Yvan Toutant, agent d'information à la Ville de Trois-Rivières.

La Ville a donc mandaté une firme spécialisée, MDA Aviation de Rockland en Ontario, pour procéder à une étude de circulation aérienne autour de l'aéroport. "Ils nous ont confirmé qu'il n'y avait pas de problème alors on a signifié aux gens de Bell qu'ils pouvaient continuer leurs travaux", ajoute le porte-parole.

Bell Mobilité avait acquis de la Ville un terrain sur le boulevard Parent, près de la rue Tebbutt, dans le but d'y installer une tour et une antenne pour améliorer son signal sans fil. "Nous avons acheté une parcelle de terrain à cet endroit parce que c'était un très bon endroit pour nos installations. On cherche à combler les poches où le signal est moins bon dans certains endroits spécifiques de notre corridor Montréal-Québec", explique Jacqueline Michelis, porte-parole pour Bell. Celle-ci confirme que les travaux ont repris sur le terrain acquis par l'entreprise.

Selon Yvan Toutant, Bell avait décidé de bonifier son réseau sans fil à la suite de demandes de clients et de commerçants. Il affirme que ce n'est pas la Ville qui avait fait une demande en ce sens auprès de l'entreprise.

La Ville a vendu à Bell la parcelle de terrain nécessaire pour l'érection d'une tour à un prix supérieur aux tarifs normalement consentis aux entreprises qui s'installent dans le parc industriel. "On leur a vendu le terrain à 2,50 $ le pied carré", confirme M. Toutant. Il arrive que le prix au pied carré soit inférieur à 1 $ lorsque des entreprises manifestent le désir de s'installer dans le parc industriel des Hautes-Forges.

martin.francoeur@lenouvelliste.qc.ca