Axa ne souhaite pas faire d'acquisition importante au Royaume-Uni, a déclaré son directeur financier au Financial Times de jeudi, alors que des rumeurs prêtent à l'assureur français des projets de rachat en Grande-Bretagne, notamment celui de Scottish Widows.

Axa ne souhaite pas faire d'acquisition importante au Royaume-Uni, a déclaré son directeur financier au Financial Times de jeudi, alors que des rumeurs prêtent à l'assureur français des projets de rachat en Grande-Bretagne, notamment celui de Scottish Widows.

"Nous ne pensons pas que nous avons besoin de faire quoi que ce soit de majeur en termes de décision stratégique au Royaume-Uni qui nécessiterait le recours à nos actionnaires", explique Denis Duverne, directeur financier d'Axa, au quotidien britannique, ajoutant que le premier assureur français compte plutôt se focaliser sur de petites acquisitions, des accords de distribution commerciale et de nouveaux produits pour améliorer sa situation au Royaume-Uni.

"Nous ne voulons pas investir de sommes d'argent importantes, étant donné le rendement que nous obtenons actuellement sur le marché britannique de l'assurance-vie", a ajouté M. Duverne en donnant en exemple sa récente acquisition de la firme de conseil Thinc Destini pour 104 M EUR.

"Nous pensons que ce type de transation est vraiment très logique pour nous", a-t-il souligné.

Axa doit encore finir de digérer son acquisition de Winterthur, racheté en juin pour 8,9 milliards d'euros.

Selon un analyste de la place londonienne souhaitant garder l'anonymat, "Axa n'est pas aussi performant qu'il le souhaiterait au Royaume-Uni. Ils ne sont pas le plus gros acteur du marché" et ont du mal à grossir.

Le quotidien britannique Sunday Telegraph avait affirmé à la mi-octobre qu'Axa et le numéro un mondial de la réassurance Swiss Re étaient prêts à racheter pour 11,8 milliards d'euros la société financière Scottish Widows, filiale de la cinquième banque britannique Lloyds TSB.

AXA

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