Les chefs de la direction des six principales banques canadiennes ont confirmé leur engagement de collaborer pour faire en sorte que les marchés des effets de commerce adossés à des créances mobilières émis par des banques «continuent d'afficher un rendement satisfaisant».

Les chefs de la direction des six principales banques canadiennes ont confirmé leur engagement de collaborer pour faire en sorte que les marchés des effets de commerce adossés à des créances mobilières émis par des banques «continuent d'afficher un rendement satisfaisant».

Après des discussions qui se sont déroulées durant la matinée, cet engagement a été formulé dans un communiqué émis conjointement par la Banque de Montréal, la CIBC, la Banque Nationale, la Banque Royale, la Banque Scotia et la Banque TD.

Lundi, la Banque Nationale avait été la seule banque canadienne à déclarer que ses fonds mutuels étaient exposés de manière importante aux récents problèmes de liquidités éprouvant le secteur du crédit.

La sixième banque en importance au pays avait affirmé que sa décision de racheter des effets de commerce d'une valeur totale d'environ 2 G$ visait à soulager le marché concernant le resserrement du crédit et non pas seulement à protéger sa réputation.

Les incertitudes du marché du papier commercial et les problèmes relatifs aux activités de prêts hypothécaires à risque, aux États-Unis, ont passablement perturbé les marchés mondiaux au cours des dernières semaines.

Jeudi dernier, plusieurs institutions financières canadiennes, dont la Banque Nationale ainsi que la Caisse de dépôt et placement du Québec, se sont réunies afin de convenir d'une stratégie pour assurer un retour à la normale dans le marché national du papier commercial et pour régler le problème de liquidités.