Les employés qui voient à l'entretien des rails et des ponts du Canadien Pacifique (T.CP) ont commencé à débrayer dans la nuit de mardi à mercredi, déclenchant la seconde grève d'envergure à frapper le secteur ferroviaire du pays depuis le début de l'année.

Les employés qui voient à l'entretien des rails et des ponts du Canadien Pacifique [[|ticker sym='T.CP'|]] ont commencé à débrayer dans la nuit de mardi à mercredi, déclenchant la seconde grève d'envergure à frapper le secteur ferroviaire du pays depuis le début de l'année.

Les responsables de l'entreprise ont toutefois affirmé que 1200 gestionnaires qualifiés prendraient la relève des grévistes, qui sont représentés par le syndicat des Teamsters.

Le préavis de 72 heures fourni par le syndicat venait à échéance à 2h00, mercredi matin.

Le porte-parole syndical William Brehl a dit ne pas croire que les patrons réussiront à tout faire et se demande quelle entreprise raisonnable a 1200 gestionnaires dont les postes sont tellement inutiles qu'ils peuvent simplement les quitter pour aller faire autre chose en cas de grève.

Il précise que les Teamsters représentent 3200 employés du CP - 1200 inspecteurs de rails et 2000 employés qui s'assurent de la bonne circulation des trains.

Le CP a répété à maintes reprises qu'il n'accordera jamais au syndicat la hausse salariale de 13 pour cent sur trois ans qu'il réclame. Le transporteur affirme qu'une telle augmentation serait démesurée comparativement à celle de 10 pour cent sur trois ans accordée à d'autres syndicats de l'entreprise.