Des compagnies plus petites ravissent une plus grande part des exportations des États-Unis, ce qui compense en partie les emplois perdus parce que les multinationales déménagent leurs activités à l'étranger.

Des compagnies plus petites ravissent une plus grande part des exportations des États-Unis, ce qui compense en partie les emplois perdus parce que les multinationales déménagent leurs activités à l'étranger.

Ainsi, les entreprises américaines sans filiale internationale ont réalisé 46% des ventes à l'étranger en 2005, comparativement à 38% en 1999, selon une analyse publiée par le Département américain du commerce la semaine dernière.

Cette tendance va probablement se poursuivre, ce qui contribuera à amortir les effets économiques de la pire récession dans le secteur immobilier en 16 ans, soulignent des économistes.

«Nous avons pour six mois de commandes en attente et c'est le cas depuis plus d'un an», explique Leon Trammel, président de Tramco, une entreprise de Wichita, au Kansas, qui fabrique des convoyeurs à courroie.

«Nos affaires marchent très fort», ajoute-t-il.

Après avoir exporté sa première courroie aux Pays-Bas sur un coup de tête il y a 35 ans, M. Trammel dit que les ventes à l'étranger formeront près de la moitié de son chiffre d'affaires de 40 M$ US cette année.

Les communications

Des communications plus rapides à l'échelle planétaire et la diminution des barrières tarifaires ont permis à des entreprises comme Tramco, qui n'ont pas d'usines à l'étranger, de tirer parti de la meilleure performance économique mondiale en près de trois décennies.

Les compagnies privées de moins de 500 employés ont été la source de tous les emplois créés depuis 2005, selon des données de ADP Employer Services.

«Il s'agit d'un élément très important qui stimule l'économie», soutient John Murphy, vice-président de la division des Affaires latino-américaine de la Chambre de commerce des États-Unis.