Le conflit de travail perdure au Journal de Québec.

Le conflit de travail perdure au Journal de Québec.

Les syndicats des employés du quotidien de Québec ont déposé jeudi une nouvelle plainte à la Commission des relations de travail à propos de l'utilisation de travailleurs de remplacement.

La journaliste Nathalie Bissonnette est citée dans cette plainte, la troisième depuis le début de la grève-lock-out.

Le 15 octobre dernier, le syndicat avait formulé une autre plainte relative à l'emploi de 15 personnes, 14 photographes et journalistes, ainsi qu'un messager.

D'après le syndicat, ces journalistes et photographes ne couvraient pas l'actualité de Québec avant le déclenchement du conflit.

Dans une ordonnance émise le 23 août, la Commission des relations de travail avait donné raison aux syndicats du JdQ au regard d'une première plainte et avait ordonné à la direction de cesser de recourir aux services de quatre personnes.

Le porte-parole du Journal de Québec, Donald Charette, maintient lui que le Journal est fait par des cadres de l'entreprise.

Selon le syndicat, toutefois, «l'entreprise le fait imprimer en grande partie à Mirabel, a recours à une agence d'infographistes de Québec pour la publicité et traite les annonces classées à Kanata, en banlieue d'Ottawa, en plus d'utiliser du personnel dans une salle de presse fantôme en Ontario.»

Le conflit de travail a commencé le 23 avril dernier, alors que la direction a déclenché un lock-out, suivi de près par un vote de grève des employés.

Les syndiqués font depuis ce temps paraître un quotidien concurrent, MédiaMatin Québec.