La crise du crédit hypothécaire aux États-Unis a retardé la vente de la division de l'emballage de l'ex-producteur canadien d'aluminium Alcan (T.al), ont indiqué jeudi les dirigeants de l'entreprise.

La crise du crédit hypothécaire aux États-Unis a retardé la vente de la division de l'emballage de l'ex-producteur canadien d'aluminium Alcan [[|ticker sym='T.al'|]], ont indiqué jeudi les dirigeants de l'entreprise.

La compagnie québécoise est passée cette semaine aux mains de l'anglo-australien Rio Tinto.

Alcan avait annoncé en juillet la vente de ce pôle, qui emploie actuellement 31 000 salariés, dont 5 000 en France, en même temps que son rachat amical par le géant minier mondial anglo-australien.

«Il y a eu un ralentissement dans le processus de vente avec la crise du crédit, mais la situation est en train de se calmer», a indiqué l'ex-PDG d'Alcan et nouveau patron de la branche aluminium de Rio Tinto Alcan, Dick Evans.

Le PDG de Rio Tinto, Tom Albanese, s'est pour sa part déclaré «encouragé par les progrès» accomplis en vue de cette vente, qu'il espère conclure à «court ou moyen terme».

Alcan avait indiqué en juillet que la vente de son secteur de l'emballage, qui est second au monde, mais premier pour les emballages de produits pharmaceutiques, cosmétiques et du tabac, pourrait lui rapporter jusqu'à 6 G$ US.

M. Albanese a par ailleurs réaffirmé que Rio Tinto était engagé dans une «révision stratégique» de ses options pour plusieurs de ses actifs et qu'il espérait en vendre «pour plus de 10 G$ US».