Désireux de se donner des moyens de faire avancer leur entreprise, près d'une centaine d'entrepreneurs de la région ont participé à une séance de "speedcoaching", mercredi après-midi. Ils ont bénéficié des conseils bénévoles de 37 experts et mentors qui ont répondu à leurs questions.

Désireux de se donner des moyens de faire avancer leur entreprise, près d'une centaine d'entrepreneurs de la région ont participé à une séance de "speedcoaching", mercredi après-midi. Ils ont bénéficié des conseils bénévoles de 37 experts et mentors qui ont répondu à leurs questions.

"Vous êtes chanceux d'avoir accès à cette banque d'expérience humaine. C'est du partage qui nous évite des erreurs. (...) N'oubliez pas que dans votre entreprise vous êtes la pile, la source, la pierre angulaire, et que vous avez besoin de prendre soin de vous", leur a lancé la femme d'affaires Jocelyna Dubuc, au début du Rendez-vous entrepreneurial. Présidente de SPA Eastman, elle agissait comme présidente d'honneur de l'événement et elle animait l'une des 27 tables du Rendez-vous, celle de "la passion de l'entrepreneur".

Aux 45 minutes, au son de la cloche, les entrepreneurs changeaient de table pour aller y obtenir des renseignements de leur choix, sur des thèmes variéstels la planification stratégique, le prix de revient, l'informatique, le fonds de roulement, le crédit et recouvrement, le commerce de détail, la publicité et promotion, les communications, l'exportation, l'analyse de marché ou la productivité...

"Vous êtes ici pour poser des questions et pour créer votre réseau", a dit le directeur du Centre d'entrepreneurship Dobson-Lagassé, David Monty, l'organisme qui tenait cet événement d'envergure, à l'Université Bishop's.

Des conseils précieux

"J'ai eu des conseils gratuits pour protéger des noms de produits", se réjouissait Simon-Pierre Bolduc, à la "table de la propriété intellectuelle", où il a bénéficié de l'expertise du mentor Étienne Royer, un homme d'affaires en début de retraite. M. Bolduc est entrepreneur depuis trois ans, à la Fromagerie La Station, de Compton, qui fabrique des fromages de lait cru vendus au Québec et au Canada ainsi que sur un marché ciblé à New York.

"Ça devrait donner un nouvel élan à notre entreprise", estime Nathalie Robert, du Petit Chaperon rouge, à Ayer's Cliff, une entreprise de produits fins en alimentation qui existe depuis deux ans. L'entreprise a plusieurs points de vente en Estrie, dont les Métro, les IGA et diverses boucheries, en plus d'être présente sur le marché montréalais.

Mme Robert a participé aux tables sur les manières de conclure une vente, sur le commerce de détail, puis sur les prix et la distribution. Son associée, Francine Loubier, a pris des renseignements à d'autres tables. "On m'a dit que je ne faisais pas assez de profit entre autres", souligne-t-elle en précisant qu'elle a maintenant des idées de développement pour y remédier. "Ça valait le déplacement", commente Robert Bourque, de dataPRO, une entreprise de programmation informatique.

"J'ai appris qu'il y a d'autres moyens que la publicité pour être visible, dont l'implication sociale. Et j'ai appris comment rejoindre un client bien ciblé plutôt que de toujours chercher à rejoindre tout le monde en même temps".

Il a aussi appris que quand on fait affaire avec une autre entreprise, il faut savoir établir une relation de qualité avec la personne qui prend les décisions.