Les services américains ont annoncé vendredi avoir trouvé de la mélamine, une substance utilisée dans les engrais en Asie, dans la nourriture pour animaux domestiques de la firme canadienne Menu Foods (T.MEW.UN).

Les services américains ont annoncé vendredi avoir trouvé de la mélamine, une substance utilisée dans les engrais en Asie, dans la nourriture pour animaux domestiques de la firme canadienne Menu Foods [[|ticker sym='T.MEW.UN'|]].

Cette dernière est soupçonnée d'avoir tué des chiens et chats en Amérique du Nord.

De la mélamine, également utilisé dans la fabrication de plastiques, a été retrouvée dans du gluten provenant de Chine ayant servi d'ingrédient pour les produits de Menu Foods, a indiqué Stephen Sundlof, un responsable de l'Agence américaine de l'alimentation et des médicaments (FDA) au cours d'une conférence de presse.

De la mélamine a aussi été retrouvée dans l'urine ou les reins de chats décédés, a-t-il précisé.

Cette substance «ne devrait pas se retrouver à quelque concentration que ce soit dans de la nourriture pour animaux», a ajouté le responsable. Mais il a souligné que les spécialistes n'avaient pas la certitude qu'elle soit responsable de la maladie et de la mort des animaux.

La semaine dernière, un laboratoire avait annoncé la présence d'un poison contre les rats, l'aminopterin, dans des échantillons de produits de Menu Foods.

Mais un vétérinaire de l'université Cornell, Donald Smith, a indiqué au cours de la même conférence de presse n'avoir pas pu confirmer pour le moment la présence de ce poison dans la nourriture testée ou dans des échantillons de tissus d'animaux affectés.

Menu Foods avait annoncé le 16 mars le rappel de 60 millions de boîtes de nourriture pour chiens et chats fabriquées aux États-Unis et vendues sous 95 marques différentes, aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Ces produits sont soupçonnés d'avoir provoqué la mort d'au moins 14 animaux, le plus souvent victimes de défaillances rénales.

La FDA a reçu plus de 8000 plaintes depuis le début de cette affaire, a indiqué M. Sundlof. Des plaintes en nom collectif ont été déposées aux États-Unis et au Canada.