Quincaillerie Richelieu (T.RCH) déclare des profits presque stagnants au deuxième trimestre malgré une solide augmentation de ses ventes, un bilan que l'entreprise attribue à des taux de change défavorables et à l'augmentation du coût des matières premières.

Quincaillerie Richelieu [[|ticker sym='T.RCH'|]] déclare des profits presque stagnants au deuxième trimestre malgré une solide augmentation de ses ventes, un bilan que l'entreprise attribue à des taux de change défavorables et à l'augmentation du coût des matières premières.

La compagnie montréalaise déclare un bénéfice net de 8,65 M$ ou 0,37 $ l'action, comparativement à 8,63 M$ ou 0,37 $ l'action à la même période l'an dernier.

Les analystes prévoyaient davantage, soit 0,41 $ l'action, et le titre perdait 0,32 $ ou 1,3 % à 24,63 $ peu après l'annonce des résultats.

Ses revenus se sont accrus de 13 % pour atteindre 116,3 M$.

Une bonne partie de cette hausse tient aux acquisitions des douze derniers mois, indique Richelieu. Les ventes ont presque doublé aux États-Unis, pour atteindre 22,3 M$.

L'entreprise explique aussi le progrès du chiffre d'affaires par sa croissance interne, stimulée selon elle par ses investissements dans ses programmes de vente et de marketing.

«Grâce à la contribution de ses acquisitions et à la profitabilité accrue de ses opérations aux Etats-Unis, Richelieu continue de montrer des marges bénéficiaires satisfaisantes, malgré un léger fléchissement dû à l'augmentation du coût des matières premières et à la dépréciation temporaire du dollar canadien par rapport au dollar américain et à l'euro», indique la direction.

Au cours du trimestre, la compagnie a ouvert un centre de distribution en Ontario, acquis un distributeur au Tennessee et un autre en Nouvelle-Écosse.

«Nous sommes confiants que leur intégration s'effectuera de façon efficace et donnera lieu à des synergie intéressantes», indique le PDG Richard Lord au sujet des deux acquisitions.

Elles portent à 47 le nombre de centres du réseau de Richelieu en Amérique du Nord.