Les spéculations enflent sur l'avenir du patron démissionnaire de Volkswagen, Bernd Pischetsrieder, qui pourrait reprendre du service plus rapidement qu'attendu à la faveur d'une éventuelle fusion entre MAN et Scania.

Les spéculations enflent sur l'avenir du patron démissionnaire de Volkswagen, Bernd Pischetsrieder, qui pourrait reprendre du service plus rapidement qu'attendu à la faveur d'une éventuelle fusion entre MAN et Scania.

Bernd Pischetsrieder, poussé vers la sortie en début de semaine par le président du conseil de surveillance de VW, Ferdinand Piëch, doit quitter ses fonctions officiellement le 31 décembre prochain.

Mais il devrait rester à disposition du groupe, et aurait en particulier pour mission de boucler la fusion dans les poids lourds entre l'allemand MAN et le suédois Scania, a indiqué vendredi une source proche du conseil de surveillance de VW.

L'information avait été révélée par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, selon lequel Volkswagen est déterminé à donner un coup d'accélérateur au rapprochement entre MAN et Scania, dont il est dans les deux cas le premier actionnaire. Le constructeur contrôle 20% du capital du conglomérat allemand et 34% des droits de vote du groupe suédois.

Le magazine spécialisé Automobilwoche et l'hebdomadaire Manager-Magazin rapportent pour leur part sur leurs sites internet respectifs que M. Pischetsrieder pourrait prendre la présidence du conseil de surveillance d'un nouveau groupe fusionné rassemblant MAN, Scania et une partie des véhicules utilitaires de Volkswagen.

Le mariage entre MAN et Scania est pour l'instant au point mort, la direction de Scania et son actionnaire de référence, la famille Wallenberg, ayant rejeté coup sur coup deux offres du groupe allemand.

Volkswagen est favorable à une fusion à laquelle il apporterait ses propres activités de poids lourds au Brésil. Partisan d'une solution amicale, Volkswagen n'exclut pas de soutenir une offre hostile si la situation n'évolue pas rapidement.

D'après Automobilwoche, une décision sur la fusion pourrait tomber d'ici le 17 novembre. C'est aussi à cette date que le conseil de surveillance de Volkswagen se réunit pour entériner les changements à la direction du groupe de Wolfsburg.

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mha-soe/mtr/stt