Il n'a fallu rien de moins que la visite de deux ministres pour faire l'annonce d'une aide gouvernementale de 5 178 000 $ accordée à la Commission scolaire des Chênes afin de restructurer son parc immobilier et de réaliser des travaux de réfection à l'école Saint-Frédéric.

Il n'a fallu rien de moins que la visite de deux ministres pour faire l'annonce d'une aide gouvernementale de 5 178 000 $ accordée à la Commission scolaire des Chênes afin de restructurer son parc immobilier et de réaliser des travaux de réfection à l'école Saint-Frédéric.

Le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Jean-Marc Fournier, accompagné du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable du Centre-du-Québec, Yvon Vallières, est venu confirmer une subvention que réclamait depuis longtemps la CS des Chênes, aux prises avec un déficit au secondaire de 537 places-élèves en cet automne 2006.

Au cours des deux dernières années, la CS des Chênes a mené une vaste consultation et procédé à une solide analyse de ses besoins afin d'élaborer des solutions pour faire de la place à ces 537 élèves, dans des conditions pas toujours idéales. L'investissement de Québec donne le feu vert au projet de réorganisation des services et de la clientèle.

Selon ce qu'a expliqué Alain Meloche, président de la CSDC, le projet prévoit de réaménager des locaux à l'école Jeanne-Mance pour y ajouter 158 places et de déplacer des élèves de la formation professionnelle vers l'école Saint-Frédéric, ce qui créera 375 places additionnelles à l'école Marie-Rivier. On profitera de l'occasion pour intégrer les élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation et d'apprentissage (EHDAA) de l'école Saint-Frédéric au sein des autres établissements et pour centraliser les bureaux administratifs à l'école Saint-Frédéric.

"Cette solution est originale, a affirmé M. Meloche, car, en plus de s'avérer économique, elle permet d'ajouter le nombre de places-élèves requis et d'améliorer les espaces pour la formation professionnelle. Ce qui a demandé la collaboration de tout le personnel, des syndicats et des parents."

Le ministre Vallières s'est empressé de souligner ces efforts pour un consensus. "D'habitude, quand on fait face à une hausse de la clientèle, on demande à construire une école. Au lieu de ça, vous avez travaillé fort pour restructurer votre parc immobilier et je salue votre initiative."

Le ministre Fournier a, quant à lui, parlé de l'importance des commissions scolaires dans le processus des décisions locales. "Il n'y aura jamais assez de moyens pour faire entendre les propositions des régions. Dans ce cas-ci, j'espère que cet investissement va permettre de rendre le milieu plus agréable et que ça donnera plus le goût aux enseignants comme aux élèves d'ouvrir la porte le matin."

Le coût de l'ensemble du projet s'élève à 7 864 000 $. La CSDC y contribuera pour une part de 2 332 120 $. Le solde est constitué par le remboursement partiel de la taxe sur les produits et services, qui représente un montant de 353 880 $.

"Il nous reste maintenant à relever le défi et à réaliser le projet", a lancé Yvan Aubé, directeur général de la CSDC. "Il y aura des déménagements, des ajustements et des déplacements qui toucheront des écoles, des écoliers et des professeurs, d'ici la rentrée 2007. Ça n'a pas été une chose simple d'adopter, au terme de nombreuses rencontres notamment avec les syndicats, ce projet de restructuration. Et d'autres efforts sont à faire, notamment chez ceux et celles qui devront accueillir la clientèle EHDAA."