La cure d'amaigrissement se poursuit pour Krispy Kreme (T.KKD). Et cette fois-ci, c'est une cinquantaine d'employés de Montréal qui en font les frais.

La cure d'amaigrissement se poursuit pour Krispy Kreme [[|ticker sym='T.KKD'|]]. Et cette fois-ci, c'est une cinquantaine d'employés de Montréal qui en font les frais.

Les employés de la succursale du Marché central ont en effet appris mardi que leur établissement fermerait ses portes vendredi.

Le fabricant de beignes a indiqué que le bail ne sera pas renouvelé «afin de pouvoir améliorer l'efficacité de ses opérations locales», faisait-on savoir mardi au siège social de la compagnie, à Winston-Salem, en Caroline du Nord.

À Montréal, personne n'était autorisé à parler aux médias, même pas pour dire que les clients qui achetaient des beignes en gros continueront à être servis par les deux autres comptoirs que la chaîne détient à Montréal.

«Tous les employés affectés ont été offerts (sic) de l'emploi à d'autres établissements Krispy Kreme dans la grande région de Montréal», a indiqué par écrit le directeur des communications, Brian Little.

L'aventure de Krispy Kreme aura donc duré quatre ans au Marché central, lui qui avait mis son pied à l'intersection de l'autoroute 15 et de la Métropolitaine en 2003.

À ce moment, tout semblait possible pour le fabricant de beignes fondé en 1937.

En Bourse, il était même devenu la coqueluche d'investisseurs qui avaient fait enfler son titre à presque 50 $ US à la Bourse de New York. Depuis ce sommet de l'été 2003, des résultats décevants ont vite ramené le titre sur terre.

Mardi, l'action ne valait plus de 3,22 $ US, en baisse de 4 cents. Depuis le début de l'année, elle a perdu plus de 70% de sa valeur.

Pour ceux qui suivent l'entreprise, la décision d'hier n'est pas surprenante. Lors de la publication de ses résultats du deuxième trimestre (une perte de 27 millions US et des ventes en baisse), Krispy Kreme avait annoncé qu'elle allait continuer à fermer des magasins non performants.

La chaîne indique aussi que «plusieurs franchisés ont connu des pressions financières qui, dans certains cas, semblent avoir été plus grandes au deuxième trimestre».

Selon l'agence Bloomberg, les quatre analystes qui suivent l'entreprise trouvent son titre suffisamment indigeste pour conseiller de le vendre.