Dans le cadre de son programme de développement qui a amené l'entreprise à investir récemment 585 000 $, Kyzen, de Disraeli, vient de recevoir une aide financière de 135 000 $, dont 75 000 $ non remboursable, de Développement économique Canada des mains du député de Mégantic-L'Érable, Christian Paradis.

Dans le cadre de son programme de développement qui a amené l'entreprise à investir récemment 585 000 $, Kyzen, de Disraeli, vient de recevoir une aide financière de 135 000 $, dont 75 000 $ non remboursable, de Développement économique Canada des mains du député de Mégantic-L'Érable, Christian Paradis.

Kyzen, un fabricant d'armoires et de comptoirs de cuisine et de salle de bain haut de gamme, vient de faire l'acquisition d'un centre d'usinage à commandes numériques et d'un logiciel d'automatisation.

Son propriétaire, Réal Paquet, investira pas moins de 450 000 $ pour acquérir des équipements nouveaux et consacrera 150 000 $ au fond de roulement destiné au développement de nouveaux marchés.

«Kyzen, c'est un peu d'oxygène dans la vie économique de Disraeli», a reconnu le maire Yvon Jolicoeur tout en soulignant le sens de l'innovation, le goût de la qualité et le sens du leadership de son propriétaire.

Incidemment, Kyzen emploie une quinzaine de travailleurs dont une demi-douzaine d'ex-travailleurs de Shermag. Le nombre d'employés pourrait bientôt passer de 15 à 20 et les ventes à l'exportation atteindront probablement 3 millions $ dans les 12 prochains mois.

Esquiver l'Asie

Kyzen, qui a d'abord concentré ses activités au Québec dans le marché milieu de gamme, est vite passée au niveau supérieur, contribuant à des projets de construction de condominiums de luxe.

«C'est ce qu'il fallait faire pour éviter la concurrence asiatique. De la valeur ajoutée et de la qualité. Nous nous devons d'être extrêmement flexibles et nous adapter aux besoins du client qui souhaite une particularité à gauche ou à droite», de faire valoir M. Paquet.

La raison sociale de l'entreprise, Kyzen, est un mot japonais qui signifie amélioration continue.

Fondée à l'automne 2002, Kyzen est déjà à l'étroit dans les 9000 pieds carrés de son usine. L'objectif principal demeure toujours d'ouvrir de nouveaux marchés à l'étranger. Les Îles Turquoises, le Rhode Island et le Massachusset figurent actuellement au carnet de commandes.

«Nous sommes vraiment partis de la case départ. Actuellement, nous offrons des produits de qualité qui s'éloignent des standards courants et les salaires versés à nos employés se situent dans le premier tiers de ce qu'offre l'industrie dans ce domaine», d'affirmer Réal Paquet, qui est appuyé par son épouse Thérèse et par son fils Jean-Philippe, détenteur d'un baccalauréat en génie mécanique et qui agit comme directeur de production.

M. Paquet a également remercié la Société de développement économique de Disraeli et son président Pierre Vaillancourt pour son apport important.