Olymel lance un ultimatum à ses travailleurs de Vallée-Jonction, en Beauce, en leur demandant de revoir, d'ici le 28 janvier, leur vote pris dimanche sur les concessions salariales, sinon la direction de l'entreprise affirme qu'elle se verra forcée de recommander la cessation des activités de l'usine qui emploie 1200 personnes.

Olymel lance un ultimatum à ses travailleurs de Vallée-Jonction, en Beauce, en leur demandant de revoir, d'ici le 28 janvier, leur vote pris dimanche sur les concessions salariales, sinon la direction de l'entreprise affirme qu'elle se verra forcée de recommander la cessation des activités de l'usine qui emploie 1200 personnes.

Dimanche, 735 des 1100 syndiqués affiliés à la CSN ont voté à 99 pour cent contre la réduction de la rémunération globale d'environ 30 pour cent que voulait leur imposer la compagnie.

Dans un communiqué diffusé lundi, l'entreprise dit avoir subi des pertes de plus de 50 M$ à l'usine de Vallée-Jonction au cours des trois dernières années.

Olymel estime que les concessions demandées à ses travailleurs sont absolument nécessaires pour remettre l'entreprise sur la voie de la rentabilité, affronter les conditions actuelles du marché, augmenter sa capacité de concurrencer ses compétiteurs et préserver les emplois à long terme.

Olymel rappelle que sa situation est également aggravée par divers facteurs de la crise qui prévaut dans l'ensemble de l'industrie porcine québécoise comme, entre autres, l'appréciation du dollar canadien, une vive concurrence étrangère et les difficultés rencontrées par les producteurs de porcs québécois.

Elle soutient que cette crise affecte sérieusement les conditions d'approvisionnement, les opérations et la rentabilité de l'entreprise.

L'entreprise a déjà annoncé que les fermetures des installations de Saint-Simon-de-Bagot et de Saint-Valérien-de-Milton auront lieu le 30 mars prochain.