Le Conseil du patronat du Québec se dit vivement inquiet devant les grandes orientations qui se dégagent du Rapport de mise en oeuvre de la Loi sur l'équité salariale déposé mardi par le ministre du Travail, Laurent Lessard.

Le Conseil du patronat du Québec se dit vivement inquiet devant les grandes orientations qui se dégagent du Rapport de mise en oeuvre de la Loi sur l'équité salariale déposé mardi par le ministre du Travail, Laurent Lessard.

L'économiste Diane Bellemare, première vice-présidente du Conseil du patronat estime que si le gouvernement légifère dans le sens des prétentions de la Commission de l'équité salariale, le Québec perdra à coup sûr des entreprises et des emplois.

Mme Bellemare affirme que la Loi québécoise, dans sa forme actuelle, n'est pas seulement très complexe et quasi unique au monde, mais qu'elle est aussi régie aussi de manière autocratique, bureaucratique et rétrograde par la Commission de l'équité salariale, qui est l'auteur du rapport de mise en oeuvre.

Pour appuyer ses propres orientations, la Commission a entrepris ses propres études et sondages qu'elle a jalousement gardés top secret jusqu'à ce jour, selon Mme Bellemare.

Le Conseil prétend que la vaste majorité des entreprises de 100 salariés et plus font tout ce qu'il faut pour se conformer à la Loi mais que plusieurs ont le sentiment qu'on cherche à bafouer leur droit de direction en matière de politique de rémunération.