Québec confirme le lancement d'un projet de près de 5 G$ pour la construction de deux centrales hydroélectriques, Eastmain A-1 et de la Sarcelle, dans la région du Nord-du-Québec.

Québec confirme le lancement d'un projet de près de 5 G$ pour la construction de deux centrales hydroélectriques, Eastmain A-1 et de la Sarcelle, dans la région du Nord-du-Québec.

Plusieurs personnalités dont le premier ministre du Québec, Jean Charest, et Thierry Vandal, PDG d'Hydro-Québec, ont procédé jeudi au lancement officiel des travaux.

Ainsi s'amorcent la construction des centrales et les ouvrages nécessaires au projet dont la dérivation d'une partie des eaux de la rivière Rupert, dans la région de la Baie James.

La mise en service des différentes phases du projet débutera à la fin de 2009 pour se terminer au début de 2012.

Une fois le projet complété, Hydro-Québec disposera d'une puissance installée additionnelle de près de 900 MW et d'une quantité d'énergie supplémentaire de 8,5 TWh par année. C'est l'équivalent de l'énergie nécessaire pour alimenter environ 425 000 clients résidentiels.

Le projet aura aussi des retombées importantes pour certaines régions. Au cours des six prochaines années, l'équivalent de 27 000 personnes travailleront à la réalisation de ce vaste chantier. Au plus fort des travaux, plus de 4000 travailleurs seront présents sur le chantier.

Le projet représente également des retombées économiques évaluées à 532 M$ en région, dont 212 M$ pour le Nord-du-Québec, 134 M$ pour l'Abitibi-Témiscamingue et 186 M$ pour le Saguenay/Lac-Saint-Jean.

Des modalités sont prévues en matière de contrats et d'emplois pour les Cris dans le cadre de la réalisation du projet.

Le grand chef du Grand Conseil des Cris, Matthew Mukash, l'ex-grand chef, Ted Moses, de même que des maires de plusieurs villes du Grand Nord sont présents au siège social d'Hydro-Québec, à Montréal, où a lieu la conférence de presse soulignant le lancement des travaux qui a lieu en ce jeudi.