Produits forestiers Lambois est condamnée à verser une somme 115 325 $ à la Corporation d'aménagement et de développement de La Doré pour du bois non payé. Cependant, l'entreprise de l'homme d'affaires Raoul Grenier a déposé une requête en rétractation de jugement afin de pouvoir se défendre.

Produits forestiers Lambois est condamnée à verser une somme 115 325 $ à la Corporation d'aménagement et de développement de La Doré pour du bois non payé. Cependant, l'entreprise de l'homme d'affaires Raoul Grenier a déposé une requête en rétractation de jugement afin de pouvoir se défendre.

L'histoire remonte en 2005 alors que la Corporation d'aménagement et de développement de La Doré a signé un contrat avec l'entreprise forestière concernant des services techniques forestiers et un contrat pour la vente d'un volume de bois de différentes essences.

Comme la Corporation n'a pas été payée, malgré une mise en demeure, elle a déposé une requête introductive d'instance (recouvrement) le 21 septembre dernier. Le 23 octobre, le juge Robert Tremblay-Paquin, en l'absence de comparution de Produits forestiers Lambois, a commandé celle-ci à payer une somme de 115 325 $ plus intérêt.

Rétractation de jugement.

L'entreprise Produits forestiers Lambois a déposé une requête en rétractation de jugement, car elle n'a pas pu comparaître pour se défendre.

Dans le texte de la requête préparée par la procureure de la compagnie, Me Louise Ménard, on peut lire que : "Les procureurs qui étaient dans une période de rénovations majeures et de déménagement ont malencontreusement égaré la procédure et omis de transmettre à la demanderesse une comparution écrite." Donc, Raoul Grenier n'a pas été en mesure de plaider sa cause. Une situation regrettable et préjudiciable pour ce dernier, car il aurait une bonne défense à faire-valoir, selon son avocate.

Rebondissements

On se souviendra que l'usine de Produits forestiers Lambois avait été détruite par un incendie le 25 novembre 2005. Depuis ce jour, le promoteur a tenté de relancer le projet à La Doré. Après de nombreuses tractations, l'entreprise a déménagé à Saint-Prime et songe à développer un complexe intégré de transformation de bois dans le parc industriel de l'endroit.