«Un agent qui connaît mal le secteur perd pas mal de son utilité», indique Marie-Hélène Legault.

«Un agent qui connaît mal le secteur perd pas mal de son utilité», indique Marie-Hélène Legault.

- Est-il expérimenté?

- Peut-il vous fournir des références de clients?

«La base est la relation de confiance que vous entretenez avec votre agent», rappelle Philippe St-Pierre, de CAA-Habitation.

- Vous pose-t-il des questions pour cerner vos besoins et vos priorités?

- Respecte-t-il vos critères?

«Si vous cherchez une maison avec une cour ensoleillée en après-midi et qu'il vous amène voir n'importe quoi sans vous avoir écouté, vous écoutera-t-il au moment de l'offre d'achat?», s'enquiert Marie-Hélène Legault.

- Vérifiez sur le site de l'ACAIQ (www.acaiq.com) si votre agent a fait l'objet d'un avis de suspension ou d'une autre décision disciplinaire.

- Demandez à vos connaissances de vous référer des agents de confiance. Mais il faut pondérer cette recommandation avec notre premier conseil: connaissent-ils bien le secteur visé?

LE CONTRAT DE COURTAGE D'ACHAT

L'acheteur qui reçoit l'aide d'un agent immobilier pour dénicher une propriété ne lui verse aucune rétribution. Mais ça pourrait changer.

Suivant en cela la tendance constatée aux États-Unis, l'Association des courtiers et agents immobiliers du Québec (ACAIQ) a récemment rédigé un formulaire de courtage exclusif pour l'achat d'une propriété.

Ce contrat accorde à l'agent une commission payée par l'acheteur lorsqu'il achète une propriété par son entremise.

L'agent sera ainsi incité à s'enquérir aussi bien des propriétés inscrites par d'autres agents que de celles qui sont mises en vente par leur propriétaire, qu'on appelle pudiquement dans le jargon des AVPP (à vendre par le propriétaire).

S'il s'agit d'une propriété inscrite par un autre agent, la commission touchée comme agent collaborateur sera soustraite de la commission que l'acheteur aurait à payer - ce qui la ramènera souvent à zéro.

«Avec cette formule, un acheteur se voit protégé parce qu'un courtier a les obligations dictées par son code de déontologie, et devra vérifier toute l'information transmise à l'acheteur», soutient le pdg de l'ACAIQ Robert Nadeau.

On peut jeter un coup d'oeil sur l'étrange chose sur le site de l'ACAIQ (www.acaiq.com), dans la fenêtre Nos formulaires.