La Réserve fédérale américaine a laissé inchangé mercredi son taux directeur à 5,25%, et mis en avant le ralentissement économique du début de l'année même si l'inflation demeure sa «préoccupation prédominante».

La Réserve fédérale américaine a laissé inchangé mercredi son taux directeur à 5,25%, et mis en avant le ralentissement économique du début de l'année même si l'inflation demeure sa «préoccupation prédominante».

«La croissance économique a ralenti dans la première partie de cette année et l'ajustement se poursuit dans le secteur de l'immobilier résidentiel», a-t-elle indiqué.

Faisant état de chiffres toujours «un peu élevés» pour l'inflation, mesurée hors alimentation et énergie, elle a répété que «la préoccupation prédominante du Comité reste le risque que l'inflation ne se modère pas comme prévu».

Par ailleurs le communiqué est resté rigoureusement identique à celui de sa précédente réunion.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) a de nouveau indiqué que «les ajustements de la politique monétaire à l'avenir dépendront de l'évolution des perspectives à la fois pour l'inflation et la croissance».

La décision, qui avait été largement anticipée par les marchés, a été prise à l'unanimité.

La banque centrale a répété qu'elle tablait sur une modération des pressions inflationnistes, mais qu'elles pourraient se nourrir du taux d'utilisation des ressources.

C'est une façon de souligner les risques de hausse des salaires qui pourraient survenir sur le marché du travail du fait de la bonne tenue des embauches et du faible taux de chômage.

La Fed a réitéré sa conviction que «l'économie devrait croître à un rythme modéré dans les trimestres à venir».

C'est la septième fois consécutive que la banque centrale préfère le statu quo. Elle avait auparavant observé une politique de resserrement monétaire continue depuis la fin de juin 2004, remontant son taux de 0,25 point à 17 reprises.