Le président de la Chambre de commerce de Québec, Me Louis Duquet tout en glorifiant les données économiques favorables de Québec, se réjouit de constater que la capitale tire très bien son épingle du jeu dans d'autres domaines comme le niveau de vie et au chapitre du taux de criminalité. "Je ne suis pas surpris, dit-il, que Québec se démarque."
Le président de la Chambre de commerce de Québec, Me Louis Duquet tout en glorifiant les données économiques favorables de Québec, se réjouit de constater que la capitale tire très bien son épingle du jeu dans d'autres domaines comme le niveau de vie et au chapitre du taux de criminalité. "Je ne suis pas surpris, dit-il, que Québec se démarque."
Pour sa part, Hugo Lépine ne cache pas que cette reconnaissance sociale est comme un velours. "En fait, dit-il, c'est la reconnaissance de tous les efforts réalisés depuis 1990 pour en arriver à une diversification économique."
Il met toutefois un bémol à l'analyse du magazine économique Canadian Business. Il se demande si la situation de Québec aurait été la même si l'on avait analysé les réseaux de transport qu'ils soient aérien ou ferroviaire. "Québec perd, dit-il, d'importants congrès à cause de la déficience du transport." Pour lui, c'est le temps de se donner les moyens pour remédier à ce problème.
Atouts économiques
Mais, les spécialistes du développement économique ont d'autres cartes économiques à jouer. Pendant que Me Duquet parle maintenant de relever le défi du plein emploi, le président de Pôle Québec Chaudière-Appalaches, Paul-Arthur Huot, Huot voudrait que l'on pousse plus loin encore le chantier de la diversité économique. Ils misent tous sur des institutions comme l'Université Laval, l'École nationale d'administration publique et d'autres pour relever de nouveaux défis.
La main-d'oeuvre fait aussi partie des plans d'avenir à très court terme. Tant Hugo Lépine que Louis Duquet et Paul-Arthur Huot, on s'entend pour que l'on mette davantage l'accent sur le développement d'une main-d'oeuvre qualifiée qui réponde aux exigences des entreprises. M. Lépine voudrait bien que les institutions scolaires soient davantage mises à contribution. On voudrait aussi développer tout le secteur de l'immigration.
M. Huot croit fermement que le secteur alimentaire de Québec est un atout important au moment où un peu tout le monde a pris le virage santé. "Je pense, entre autres, dit-il, à des entreprises comme Biscuits Leclerc, Nutri Soya et Grizzly, pour ne nommer que celles-là, qui jouent déjà un rôle déterminant dans ce domaine."
"Mais, de dire M. Lépine, on a encore beaucoup de pain sur la planche."
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