Trouver un métier qui réunisse mobilité professionnelle, travail au grand air et créativité peut paraître utopique. Et pourtant, tels sont bien les avantages que présentent les métiers de la commercialisation et des services en horticulture ornementale.

Trouver un métier qui réunisse mobilité professionnelle, travail au grand air et créativité peut paraître utopique. Et pourtant, tels sont bien les avantages que présentent les métiers de la commercialisation et des services en horticulture ornementale.

Il s'agit en fait de neuf sous-secteurs : l'aménagement paysager, l'arboriculture-élagage, l'architecture de paysage, l'entretien d'espaces verts, la fleuristerie, l'irrigation, les jardineries, la surintendance de golf et la fourniture de tout ce qui touche à l'horticulture ornementale.

Les différents programmes de formation, qu'ils soient de niveau professionnel, collégial et universitaire, préparent les jeunes à travailler dans un secteur où les emplois sont nombreux et variés. Mais au-delà des perspectives intéressantes du marché du travail, ces programmes de formation conduisent à des métiers permettant aux travailleurs de trouver beaucoup de satisfaction dans l'exercice de leurs activités.

Par leurs réalisations (entretien d'arbres et d'arbustes dans les parcs, aménagement de plates-bandes autour des habitations, arrangements floraux, travaux de terrassement, installation de systèmes d'irrigation, etc.), ils contribuent concrètement à la beauté de l'environnement, que ce soit dans les lieux publics et privés, et améliorent ainsi la qualité de vie des gens,

«Les emplois ne sont pas aussi saisonniers qu'on pourrait le penser», tient à préciser Martine Matteau, directrice générale d'HortiCompétences, le Comité sectoriel de main-d'oeuvre en horticulture ornementale (commercialisation et services). Consciente que de telles perceptions découragent bien souvent d'excellents candidats, elle cite l'exemple de l'arboriculture-élagage où beaucoup de gens travaillent toute l'année.

«Pendant la période hivernale, il faut également faire certains travaux d'élagage, précise-t-elle. Par ailleurs, de plus en plus d'entreprises trouvent des moyens novateurs pour stabiliser leur main-d'oeuvre et répartir le travail de leurs employés sur tous les mois de l'année. Je pense à des jardineries qui ouvrent des départements de fleuristerie et des boutiques durant l'hiver.»

Travailleurs recherchés

Mme Matteau affirme que, malgré les nombreuses possibilités de carrière qu'ils offrent, les programmes de formation liés au secteur n'attirent pas suffisamment de jeunes. Pourtant, les besoins des employeurs en horticulture sont grands, même s'ils cherchent particulièrement des travailleurs ayant suivi une formation professionnelle et technique.

Il faut aussi savoir que la possibilité d'évoluer au sein des entreprises est un autre avantage. Un travailleur peut en effet commencer sa carrière en tant que manoeuvre et accéder ensuite à des postes avec plus de responsabilités. Toutefois, plus la personne a de la formation et de l'expérience, plus elle accède facilement aux emplois de supervision et aux emplois de longue durée.

Êtes-vous faitpour l'horticulture?

La dextérité manuelle (que ce soit pour manipuler des outils ou des végétaux), la minutie, la patience, le sens de l'esthétique et la bonne forme physique font partie des qualités requises pour exercer un métier en horticulture.

«En somme, les gens qui aiment bouger, travailler en équipe, servir la clientèle et être à l'extérieur trouveront, dans ce secteur, des métiers où ils pourront réaliser leur désir d'améliorer l'environnement dans lequel ils vivent», précise Mme Matteau.

Vous découvrirez les métiers de l'horticulture ornementale en naviguant sur le site: www.horticompetences.caCette chronique est un service de Septembre éditeur diffusé dans www.monemploi.com. Visitez le site pour vous renseigner sur les métiers, les programmes de formation et l'actualité du marché de l'emploi.