Alcan (T.AL) lance une initiative de recherche et développement en France, axée sur sa technologie d'électrolyse AP qu'elle présente comme étant de premier plan.

Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] lance une initiative de recherche et développement en France, axée sur sa technologie d'électrolyse AP qu'elle présente comme étant de premier plan.

Alcan espère mettre au point une cuve d'électrolyse à impact environnemental réduit et 20%, plus efficace en termes de consommation d'énergie grâce à l'introduction accélérée de nouvelles technologies innovantes.

La multinationale québécoise veut ainsi faire face à la hausse des coûts de l'énergie et aux défis environnementaux. L'initiative sera appuyée par des dépenses technologiques globales totalisant 70 M$ US en 2007 dans la région Rhône-Alpes.

Depuis le regroupement avec Pechiney en 2003, Alcan a continué à développer sa nouvelle technologie d'électrolyse AP50 de premier plan dans son centre de Rhône-Alpes.

Cette technologie est axée sur une productivité accrue et sur la réduction du coût économique complet. La technologie AP50 est maintenant prête à passer de la phase de recherche au développement industriel.

Entre-temps, Alcan doit confirmer jeudi que le Complexe Jonquière, à Saguenay, abritera une aluminerie pilote qui pourrait nécessiter un investissement de 1 G$ CAN. Une quarantaine de cuves de type AP50 seront justement utilisées.

De plus, une usine de fabrication d'anodes, évaluée à 250 M$ CAN, pourrait être aménagée. Une anode est un type d'électrode utilisée en production électrique et en chimie.

La récente décision du gouvernement du Québec de réserver des blocs d'énergie pour l'industrie lourde a pesé en faveur des installations de Jonquière, semble-t-il, les alumineries étant très énergivores.