Total a affirmé lundi qu'il "appliquait les lois" russes, après que le ministère russe des Ressources naturelles a averti lundi qu'il pourrait retirer sa licence d'exploitation sur le projet Khariaga.

Total a affirmé lundi qu'il "appliquait les lois" russes, après que le ministère russe des Ressources naturelles a averti lundi qu'il pourrait retirer sa licence d'exploitation sur le projet Khariaga.

"Nous appliquons les lois et les règlements stipulés par le gouvernement dans le contrat de partage de production", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe pétrolier français, sans plus de commentaires.

Le ministère russe a déjà haussé le ton à plusieurs reprises contre Total sur la gestion de Khariaga dans le Grand Nord russe, dénonçant des "écarts significatifs" entre le projet présenté par le groupe et ses réalisations, notamment en terme de volume d'extraction.

Total contrôle 50% de Khariaga, le norvégien Hydro 40% et la compagnie pétrolière de la région des Nenets 10%.

Le même ministère russe a annoncé lundi qu'il retirait l'autorisation accordée à la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell pour l'exploitation d'une partie de son gisement de Sakhaline 2.

Il a menacé de faire de même à l'encontre de l'américain ExxonMobil sur le projet Sakhaline 1.

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