Le transporteur aérien Scandinavian Airlines (SAS) a annoncé jeudi qu'il licenciait 230 pilotes et employés de cabine dans la foulée de sa décision de mettre au rancart ses 27 turbopropulseurs Q400 de Bombardier (T.BBD.B).

Le transporteur aérien Scandinavian Airlines (SAS) a annoncé jeudi qu'il licenciait 230 pilotes et employés de cabine dans la foulée de sa décision de mettre au rancart ses 27 turbopropulseurs Q400 de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]].

SAS, le transporteur principal de la Suède, du Danemark et de la Norvège, a annoncé le 28 octobre qu'il cessait d'utiliser ses Q400.

La veille, l'un de ces avions avait effectué un atterrissage difficile à Copenhague à cause d'un problème à un train d'atterrissage.

Il s'agissait du troisième incident du genre en sept semaines.

Personne n'a été blessé sérieusement dans ces accidents, mais le conseil d'administration de SAS a estimé qu'ils avaient entamé la confiance des clients envers les Q400, en plus de menacer la réputation de l'entreprise

Les enquêtes préliminaires ont conclu que les deux premiers incidents, survenus en septembre, étaient dus à des problèmes de corrosion, tandis que le troisième, en octobre, s'expliquait par un joint torique mal placé.

La maintenance des appareils a été mise en cause, mais pas leur conception.

SAS a indiqué que l'abandon des Q400 lui occasionnerait des coûts de 63 M$ US d'ici la fin de l'année.

La société a remplacé les turbopropulseurs, qui représentaient environ 5% de sa capacité en termes de sièges, par d'autres avions de son parc aérien et par des appareils de location.

Le transporteur réclame une compensation de 78,3 M$ US en lien avec les deux premiers accidents.

Le titre de Bombardier a reculé de 4,5% mercredi pour clôturer à 5,27 $, à la Bourse de Toronto.