La société américaine Waste Management compte produire de l'énergie sur ses sites d'enfouissement des ordures, dont quatre en Ontario et deux au Québec.

La société américaine Waste Management compte produire de l'énergie sur ses sites d'enfouissement des ordures, dont quatre en Ontario et deux au Québec.

Mercredi, Waste Management [[|ticker sym='WMI'|]], la plus grosse compagnie en Amérique du Nord traitant les ordures ménagères faisait part d'un programme d'environ 400 M$ US, d'une durée de cinq ans, visant à équiper 60 sites pour qu'ils puissent convertir en électricité le méthane provenant des déchets.

Il s'agit du plus important projet d'énergie renouvelable jusqu'ici pour Waste Management. Quatre sites en Ontario et deux autres au Québec sont inclus dans le programme.

Aux États-Unis, 34 % de tous les rejets de méthane sont dus aux sites d'enfouissement, selon l'agence fédérale Environmental Protection Agency, faisant de ces sites les plus importants émetteurs de méthane.

Le méthane est le deuxième plus important gaz à effet de serre, tout de suite après le dioxyde de carbone.

«Nous nous fixons un objectif ambitieux pour augmenter notre parc d'usine de ce type», a souligné Paul Pabor, un vice-président de Waste Management.

Certains sites sont déjà équipés, notamment au Québec et «nous avons obtenu beaucoup de succès à notre site d'enfouissement de Sainte-Sophie».

Le gaz récolté sur ce site a sauvé de la fermeture une usine de papier de la région, dans les Laurentides, en lui fournissant à bon prix 75 % de son énergie, a affirmé M. Pabor. «Il est important que le reste du Canada suive l'exemple de Sainte-Sophie et de nos autres installations aux États-Unis qui pratiquent la valorisation énergétique des biogaz», a-t-il ajouté.

Le site de Sainte-Sophie, grâce à ses activités de captage, combustion et valorisation du méthane, peut réduire de 540 000 tonnes par année ses émissions de gaz à effet de serre, ce qui équivaut à celles de 120 000 véhicules à moteur.