Le programme de MBA pour cadres de l'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa effectue un retour au sein du palmarès annuel du quotidien Financial Times de Londres.

Le programme de MBA pour cadres de l'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa effectue un retour au sein du palmarès annuel du quotidien Financial Times de Londres.

Le MBA occupe le 87e rang à l'échelle mondiale.

Très suivi dans le milieu des affaires, le classement du Financial Times repose sur les réponses fournies à deux questionnaires. Le premier est distribué aux écoles de gestion et le second aux cadres diplômés sur le marché du travail depuis trois ans.

Pour sa composante internationale, le programme MBA pour cadres d'Ottawa se classe 15e au monde.

Il est également bien coté pour la diversité de sa clientèle, étant aussi le seul à attirer un si grand pourcentage de femmes (48 %).

Micheál Kelly, doyen de l'École de gestion Telfer et professeur de gestion internationale, s'est dit fier du classement.

Il souligne que le programme MBA pour cadres se situe au 15e rang mondial et en première position au Canada à cause de la place qu'il accorde au commerce international, notamment avec deux voyages à l'étranger que font les étudiants.

Ces derniers sont notamment allés à Silicon Valley, en Californie, et en Inde.

L'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa regroupe 3300 étudiants, 200 professeurs et 20 000 anciens.

Soixante-et-un pour cent des membres de la faculté du MBA pour cadre proviennent de l'étranger, et 30 % des étudiants sont aussi de l'étranger. Enfin, 95 % des professeurs détiennent un doctorat.

«Le volet international du programme, et le fait que nos professeurs et étudiants proviennent de partout dans le monde contribuent à créer un environnement d'apprentissage sans pareil qui prépare nos diplômés à réussir dans un milieu mondial des affaires hautement compétitif», affirme le doyen Kelly.

Pour l'Université d'Ottawa, il s'agit d'un retour au palmarès après deux ans d'absence.

En novembre 2004, première année de participation de l'Université d'Ottawa, ce programme figurait au 65e rang.

Selon Christian Coulombe, porte-parole de l'École de gestion, cette absence de deux ans s'explique surtout par le fait que le Financial Times n'a pas été en mesure d'obtenir assez de réponses de la part des anciens dans le cadre du sondage, et donc l'Université d'Ottawa ne figurait pas au palmarès.