À 50 ans, les anciens joueurs de l'ATP ont la chance d'avoir un deuxième service: leur fonds de pension.

À 50 ans, les anciens joueurs de l'ATP ont la chance d'avoir un deuxième service: leur fonds de pension.

Créé et administré par les joueurs au début des années 1980, le fonds de pension est maintenant sous la responsabilité de l'ATP, qui y injecte 1,5 million US chaque année.

Le fonds assure des revenus annuels d'au moins 24 000 $ US – le montant peut augmenter jusqu'à 60 000 $ US, selon le nombre d'années d'éligibilité – aux joueurs admissibles entre 50 et 70 ans.

«Notre fonds de pension n'est pas aussi généreux que ceux de la NBA ou de la PGA, dit Flip Galloway, président de l'exploitation de l'ATP. Nous aimerions tripler nos contributions mais nous ne pouvons pas le faire actuellement. Sauf que le fonds est un bon coussin de sécurité pour nos anciens joueurs qui n'ont pas bien réussi financièrement après leur retraite du tennis.»

Seuls 165 joueurs sont considérés chaque année, selon leurs résultats en simple et en double. Après cinq années d'éligibilité, un joueur devient automatiquement un bénéficiaire du fonds à 50 ans. S'il n'obtient pas ses cinq années d'éligibilité, il ne tirera pas un sou du fonds.

«L'important, c'est d'obtenir les cinq années d'éligibilité, dit l'ancien joueur professionnel Sébastien Lareau, un futur bénéficiaire du fonds. Tous les joueurs reçoivent le même montant peu importe leurs gains sur le circuit. Mais un joueur comme Pete Sampras recevra quand même plus que moi parce qu'il a accumulé plus d'années d'éligibilité.»