Le géant pétrolier ExxonMobil (XOM) a eu le dernier mot mercredi matin sur les actionnaires qui entendaient faire passer des réformes en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, toutes les résolutions proposées en ce sens ayant été rejetées lors de l'assemblée générale annuelle.

Le géant pétrolier ExxonMobil [[|ticker sym='XOM'|]] a eu le dernier mot mercredi matin sur les actionnaires qui entendaient faire passer des réformes en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, toutes les résolutions proposées en ce sens ayant été rejetées lors de l'assemblée générale annuelle.

À l'issue de quatre heures de débats sur le thème du réchauffement climatique, des énergies fossiles et renouvelables, des investissements d'Exxon en la matière et des projections scientifiques, l'ensemble des 15 résolutions proposées par les actionnaires a été rejeté lors d'un vote.

Moins de la moitié de ces 15 résolutions concernait des questions liées à l'environnement, dont une motion réclamant des engagement concrets et rendus publics sous forme de rapport de la part du groupe.

Par ailleurs, côté administrateurs, Michael Boskin, patron de la division en charge des questions d'intérêt général chez Exxon, a été réélu comme le proposait la direction, et alors que plusieurs actionnaires pro-environnement avaient milité en faveur de son départ.

M. Boskin était visé par ces actionnaires, car il a potentiellement le pouvoir de faire évoluer le groupe sur les questions liées à l'environnement, ce qu'il ne fait pas, selon ses détracteurs.

La grogne des actionnaires sur les questions touchant à l'environnement était menée par des fonds de retraite et d'investissemements, le fonds de retraite des instituteurs de l'État de Californie, le fonds de retraites des employés de l'État de Californie, le fonds de retraites de la ville de New York, des fonds d'investissements pour les États de Caroline du nord, Connecticut, Illinois, Maine, Maryland, et Vermont, et le fonds privé britannique F&C Asset Management.