La Banque Scotia a déclaré, jeudi, un bénéfice net de 954 M$ à son quatrième trimestre, 6% de mieux que les 897 M$ obtenus un an plus tôt.

La Banque Scotia a déclaré, jeudi, un bénéfice net de 954 M$ à son quatrième trimestre, 6% de mieux que les 897 M$ obtenus un an plus tôt.

Sur l'exercice 2006-07 complet, terminé le 31 octobre, le profit totalise la somme record de 4,05 milliards $, soit un bond de 13% comparé à celui de 3,58 milliards $ dégagé l'année précédente.

Avec le bénéfice de la Banque Scotia, les six grandes banques canadiennes cumulent un profit annuel record totalisant 19,51 milliards $, malgré le fait que la plupart ait dû inscrire des pertes de plusieurs millions de dollars à cause de la crise du crédit.

Jeudi, la Scotia a mentionné aussi que son dividende trimestriel sera porté de 45 à 47 cents l'action et que le versement devrait débuter le 29 janvier.

Cette évolution positive du bilan, a expliqué le patron de la Scotia, Rick Waugh, est due au maintien d'une stratégie uniforme de diversification dans les trois secteurs d'activité de la banque et dans toutes les régions où elle est implantée.

Au Canada, la croissance du profit était de 21% en écart annuel, les activités internationales le voyaient grimper de 17% tandis que la filiale de courtage affichait un gain de 6%.

Le réseau canadien de la Scotia a augmenté sa part du marché des prêts hypothécaires, des dépôts de particuliers, des fonds communs de placement et des petites entreprises.

Les activités internationales de l'institution ont continué d'enregistrer de bons résultats, grâce à la croissance des revenus et du bénéfice net découlant de ses acquisitions au Pérou, au Costa Rica, en Jamaïque et en République dominicaine.

Les cartes de crédit, les prêts hypothécaires et les services bancaires aux entreprises ont aussi contribué aux résultats des activités de la Banque Scotia à l'étranger.

Le réseau canadien a accru sa part du marché des prêts hypothécaires, des dépôts de particuliers, des fonds communs de placement et des petites entreprises.

«La banque a connu du succès dans tous ses secteurs d'activité, malgré la compression des marges sur intérêts et l'incidence défavorable du change», a déclaré M. Waugh.

«Bien que la conjoncture du marché ait été difficile au quatrième trimestre, la banque a quand même dégagé un solide bénéfice, a-t-il ajouté. En regard des résultats de nos activités de transaction et de placement, les pertes liées au marché ont été faibles.»

D'autre part, la Banque Scotia a donné plus de détails quant à son exposition au secteur du papier commercial adossé à des actifs non bancaires et autres effets de commerce.

M. Waugh a affirmé que la Scotia n'a aucune exposition directe aux prêts hypothécaires à risque aux États-Unis.

De plus, a-t-il dit, «nous ne détenons qu'un nombre négligeable d'effets de commerce adossés à des créances émis par des établissements non bancaires visés par la proposition de Montréal».

«Finalement, nous ne parrainons ni ne gérons aucun instrument de placement structuré (IPS) et n'avons investi qu'à titre nominal dans ceux-ci», a ajouté M. Waugh.

Le mois dernier, la Scotia avait indiqué qu'elle subirait une perte de 190 M$ - 135 M$ après impôts - relativement à sa position dans le secteur du PCAA.

À la Bourse de Toronto, jeudi, le titre de la Scotia a gagné 21 cents terminant à 52,36 $.