Une étude de la société d'experts-conseils Deloitte indique que la réglementation fiscale canadienne décourage l'investissement en capital de risque au pays.

Une étude de la société d'experts-conseils Deloitte indique que la réglementation fiscale canadienne décourage l'investissement en capital de risque au pays.

Le sondage mené par Deloitte auprès de 528 associés en nom collectif du secteur du capital de risque de partout dans le monde démontre que 40% des répondants aux États-Unis et 28 % de ceux des autres pays expliquent par le régime fiscal canadien leur réticence à investir au Canada.

La société fait remarquer que lors des cinq dernières années, le montant total du capital levé par les firmes canadiennes de capital de risque a chuté de 3,1 G$, en 2002, à 1,6 G$, en 2006.

Jusqu'à présent cette année, le montant atteint est de 852 M$.

Stephen Hurwitz, associé au sein du cabinet d'avocats Choate Hall & Stewart, à Boston, estime que cette étude confirme que les joueurs du secteur mondial du capital de risque savent depuis longtemps que le Canada représente l'environnement fiscal le moins favorable dans le monde industrialisé pour les investissements étrangers de ce genre.

Deloitte avance que les lois et réglementations fiscales canadiennes créent une crise au sein de l'industrie du capital de risque en érigeant des barrières inutiles face à l'investissement étranger.

Le capital de risque se définit par les investissements en terme de capitaux de démarrage à l'intention des entreprises en développement avant qu'elles procèdent à un premier appel public à l'épargne ou qu'elles soient acquises par une plus importante firme sans être entrées en bourse.