Un «Groupe de travail Magnola» sera mis sur pied dans un très court délai afin d'analyser en profondeur la situation du magnésium au Québec ainsi que les possibilités de relance de l'usine Magnola, à Asbestos.

Un «Groupe de travail Magnola» sera mis sur pied dans un très court délai afin d'analyser en profondeur la situation du magnésium au Québec ainsi que les possibilités de relance de l'usine Magnola, à Asbestos.

Le propriétaire de l'usine Magnola, la compagnie Xstrata, a annoncé il y a quelque temps sa décision de se départir des installations inactives depuis quatre ans déjà.

Ce groupe sera formé de représentants du gouvernement du Québec et de la région d'Asbestos. Il sera dirigé par des représentants du ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'exportation, Raymond Bachand, dont la contribution financière s'élèvera à 50 000 $.

Selon le député de Richmond, Yvon Vallières, la mise sur pied de ce groupe de travail constitue une piste de solution favorisant la concertation et la synergie entre tous les intervenants concernés.

Chez Xstrata, le directeur des affaires corporatives, Louis-Philippe Gariépy, a expliqué que les arguments devront être convaincants pour obtenir un délai de trois mois. Le comité, lui, disait souhaiter un délai de neuf à douze mois.

L'usine Magnola a nécessité des investissements de 1,3 G$. La fabrication du magnésium a débuté en octobre 2000 mais a été interrompue en avril 2003 après qu'il devenait évident que les exportations chinoises ne pouvaient être rivalisées, compte tenu d'un marché excédentaire.

Depuis sa fermeture, l'usine était maintenue en état de fonctionnement pour un éventuel démarrage. Les coûts d'entretien de l'usine entraînent une facture annuelle récurrente de 9 M$. Xstrata a décidé que c'était assez et que l'usine serait vendue ou démantelée le plus rapidement possible.