Bombardier (BBD.B) annonce le licenciement de 1330 employés, y compris des cadres, à ses installations de Montréal, au Québec, et de Belfast, en Irlande.

Bombardier (BBD.B) annonce le licenciement de 1330 employés, y compris des cadres, à ses installations de Montréal, au Québec, et de Belfast, en Irlande.

Au total, 485 employés sont touchés à Montréal et 645 à Belfast, alors que 200 cadres et autres employés salariés au Canada sont directement visés.

Les mises à pieds seront effectuées d'ici l'été prochain.

La direction explique qu'elle veut harmoniser la cadence de production de ses jets régionaux avec la demande actuelle du marché.

Les indemnités associées à cette décision totaliseront 31 M$ US, dont la majeure partie sera comptabilisée au troisième trimestre.

Dès le mois prochain, la cadence de production des biréacteurs régionaux CRJ700 de 70 places et CRJ900 de 90 places sera réduite d'un avion tous les trois jours à un appareil produit tous les cinq jours, soit un total d'environ 65 livraisons pour l'exercice en cours et d'environ 50 livraisons pour le prochain exercice.

Emphase placée sur la série Q

Par ailleurs, l'effectif des installations de Toronto, où sont fabriqués les avions de série Q et la gamme Global, aura augmenté de plus de 800 employés d'ici la fin de l'exercice pour refléter la hausse du niveau de production.

Dans le cas des turbopropulseurs de série Q, qui comprend les avions Q200, Q300 et Q400, l'accroissement du niveau de production des appareils Q400 se traduira par 50 livraisons d'avions de série Q pour l'exercice en cours et d'environ 65 avions de série Q pour le prochain exercice.

Interprétation

La direction anticipe que le nombre total de livraisons d'avions de Bombardier pour l'exercice en cours demeurera à un niveau semblable à celui de l'exercice précédent, mais avec une combinaison différente de produits.

«La restructuration de l'industrie se poursuit. Cela signifie qu'il faut prendre des décisions difficiles mais nécessaires. Nous reconnaissons l'impact que cette décision aura sur nos employés touchés et nous les traiterons équitablement et avec respect», a déclaré Pierre Beaudoin, président et chef de l'exploitation, Bombardier Aéronautique.

Réaction d'analyste

L'analyste Cameron Doerksen, de Versant Partners, a rapidement répondu à l'annonce de Bombardier.

Il continue d'entretenir des doutes sur la capacité de Bombardier de pouvoir atteindre ses objectifs à long terme au niveau des marges de profit de sa division aéronautique.

Cameron Doerksen maintient donc sa recommandation de vente sur le titre de Bombardier, mais il hausse sa cible de 15 cents pour la faire passer à 3,30 $ d'ici 12 mois.

L'action de Bombardier a terminé la séance de lundi à 3,85 $ à la Bourse de Toronto. Depuis un an, le titre a oscillé entre 2,30 $ et 4,35 $.