La direction de Thomson «pbs:macro name="TickerLink" sym="T_TOC"» a tenté mercredi d'apaiser les inquiétudes suscitées par le projet de prise de contrôle de Reuters, notamment en ce qui concerne les obstacles réglementaires et la possibilité que la transaction entraîne des mises à pied.

La direction de Thomson «pbs:macro name="TickerLink" sym="T_TOC"» a tenté mercredi d'apaiser les inquiétudes suscitées par le projet de prise de contrôle de Reuters, notamment en ce qui concerne les obstacles réglementaires et la possibilité que la transaction entraîne des mises à pied.

«Cette histoire (...) n'en est pas une de consolidation; c'en est une de nouveaux produits, de nouveaux marchés, et d'une industrie qui est très, très dynamique et changeante», a estimé Geoff Beattie, vice-président du conseil de Thomson.

«Nous sommes impatients d'avoir l'occasion d'expliquer à tous la complémentarité de cette transaction», a indiqué M. Beattie lors d'une conférence de presse sur l'acquisition de 17,6 G$ US annoncée mardi.

M. Beattie s'est dit «très confiant» d'obtenir l'approbation des autorités réglementaires pour la transaction.

David Thomson, président de Thomson, détenue à 70 % par la famille fondatrice, a estimé que l'accord est une source d'occasions d'affaires à grande échelle sans «chevauchement réel».

Il a affirmé que son père Kenneth, décédé l'an dernier, aurait appuyé le rachat de Reuters, qui était évoqué depuis quelques temps.

«Nous en avions discuté et il était ravi de cette perspective, a-t-il indiqué. «Nous imaginions que, si nous avions le choix de mettre la main sur n'importe quelle entreprise, aucune ne serait aussi désirable que Reuters.»

M. Beattie a assuré que l'«intégrité et l'indépendance» des activités de journalisme de Reuters seront préservées et les craintes de suppressions d'emplois ont été amoindries par le chef de la direction de Thomson, Dick Harrington, qui, à 60 ans, quittera son poste à la suite de la fusion pour le laisser à son homologue chez Reuters, Tom Glocer, âgé de 47 ans.

La fusion devrait engendrer des économies annuelles de 500 M$ US d'ici trois ans, et même si M. Harrington a refusé de fournir davantage de détails à ce sujet, il a indiqué qu'il ne s'agirait pas de synergies de ressources humaines.

À la Bourse de Toronto mercredi, l'action de Thomson a clôturé en hausse de 48 cents à 46,83 $.