Alcan (T.AL) a conclu jeudi un accord de principe concernant la vente d'une usine d'électrolyse située aux Pays-Bas à la britannique Klesch pour un montant non précisé.

Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] a conclu jeudi un accord de principe concernant la vente d'une usine d'électrolyse située aux Pays-Bas à la britannique Klesch pour un montant non précisé.

Le producteur d'aluminium de Montréal détient une participation de 85% dans l'installation de Vlissingen.

Son associé dans cette coentreprise, Hunter Douglas, a confirmé son intention de vendre lui aussi sa participation de 15% à Klesch, une société privée de capital-investissement.

Les détails de la transaction, qui devrait se conclure durant l'été 2007, n'ont pas été communiqués.

Le président et chef de la direction d'Alcan Métal primaire, Michel Jacques, a affirmé jeudi que depuis octobre 2006, la société étudiait «toutes les possibilités» pour l'établissement des Pays-Bas.

L'usine d'électrolyse Vlissingen emploie environ 700 personnes et a une capacité de production de 200 000 tonnes d'aluminium de première fusion. Son chiffre d'affaires s'est élevé à environ 600 M$ US en 2006.

L'établissement produit surtout des lingots d'extrusion d'aluminium pour le marché européen des produits usinés.

L'accord de vente définitif devrait être établi après des consultations menées auprès des représentants des salariés.

La vente comprendrait un accord commercial assurant l'approvisionnement des installations de produits usinés d'Alcan, d'Hunter Douglas et de tiers en lingots d'extrusion et de laminage.

Par ailleurs, Alcan a aussi fait part jeudi d'un investissement de 17 M$ US dans sa filiale française Carbone Savoie en vue de moderniser l'usine Notre-Dame-de-Briançon.

Le titre d'Alcan était en baisse de 13 cents jeudi à 13h52 à Toronto.

À 93,06$, il reste toutefois bien au-dessus du niveau où il se situait avant que l'américaine Alcoa ne fasse part de son intention de gober son concurrent, le 8 mai dernier.

Alcoa a offert 73,25$ par action, mais les investisseurs semblent tabler sur une surenchère pour mettre la main sur le géant canadien de l'aluminium.